Accueil>Rencontre avec nos diplômés 2025: Jean-Baptiste Chaléroux

30.07.2025

Rencontre avec nos diplômés 2025: Jean-Baptiste Chaléroux

Jean-baptiste CHALÉROUX
Jean-Baptiste CHALÉROUX, diplômé 2025 du Master politiques publiques, spécialité Administration publique (crédits : JBC)

Pouvez-vous décrire votre parcours universitaire eT professionnel ?

Mon parcours universitaire a débuté par une Classe Préparatoire aux Grandes Écoles (CPGE) littéraire à Saint-Cyr, où j’ai effectué trois années. Cette formation exigeante a renforcé ma culture générale, mes capacités d’analyse et m’a permis de mieux cerner mon projet professionnel.

J’ai ensuite intégré l’université de la Sorbonne, où j’ai suivi un Master axé sur les enjeux de sécurité et de défense, avec une majeure en relations internationales. J’y ai approfondi ma formation académique, tout en réalisant mes premières expériences professionnelles, notamment au sein du service presse, communication et politique du Consulat Général de France à New York. Cette expérience a confirmé mon ambition de servir l’État et souligné l’importance d’une solide formation en politiques publiques.

C’est donc naturellement que je me suis tourné vers Sciences Po et son École d’Affaires Publiques, qui offre des enseignements pluridisciplinaires de qualité, valorise la professionnalisation et rassemble une grande diversité d’étudiants engagés. Pendant ces deux années rue Saint-Guillaume, je me suis formé sur des sujets essentiels à la compréhension du monde contemporain (droit, économie, histoire…) et me suis investi dans la vie associative de l’école en prenant la présidence de l’Association de l’École d’Affaires Publiques (AEAP).
En parallèle, j’ai travaillé à mi-temps comme collaborateur parlementaire auprès du Président de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat, mettant en pratique mes apprentissages.

Animé par la même ambition de « servir », je réalise aujourd’hui un Volontariat International en Administration (VIA) à l’Agence Française de Développement, à Bangkok, en tant que responsable des relations publiques et de la communication régionale en Asie du Sud-Est. 

Quelle a été votre motivation pour choisir votre spécialité à l'École d'affaires publiques

Au fil de mes expériences, que ce soit au Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères ou en cabinet politique, j’ai pris conscience de l’importance d’un socle solide en droit, finances et économie publique. Qu’il s’agisse de rédiger un amendement ou d’analyser une situation pour produire une note pertinente, ces connaissances se sont rapidement révélées indispensables.

C’est pourquoi j’ai choisi de m’orienter vers une spécialité qui combine une formation approfondie dans ces domaines avec des enseignements plus transversaux, comme la communication politique ou la stratégie d’influence, dont les affaires publiques sont aujourd’hui largement empreintes.

Quelles ont été les contributions de votre formation à l'École d'affaires publiqueS pour décrocher votre diplôme? 

L’École d’Affaires Publiques a été déterminante dans la bonne réalisation des missions qui me sont confiées aujourd’hui.

Déjà, l’AFD est placée sous la double tutelle du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et du ministère de l’Économie, ce qui implique d’être très régulièrement confronté à des questions mêlant finances et enjeux diplomatiques. Aussi, la formation reçue à Sciences Po m’a donné les outils pour comprendre en profondeur les missions et leviers d’action de l’AFD, ce qui est très utile pour valoriser nos projets, en lien avec les objectifs stratégiques de la France et les attentes des bailleurs et gouvernements partenaires.

De plus, à travers les cours électifs en communication politique et stratégie d’influence, j’ai pu affiner ma capacité à concevoir des messages clairs, adaptés à des publics variés (ambassades, médias, bailleurs, partenaires gouvernementaux…). Ces compétences sont essentielles pour piloter les relations publiques dans une région marquée par des enjeux d’image, de diplomatie d’influence et de coopération régionale.

Enfin, au delà des enseignements académiques, l’environnement de Sciences Po, notamment la vie associative qui le caractérise, m’a appris à évoluer dans des milieux multiculturels, à travailler en réseau et à prendre des initiatives. Ces compétences sont aujourd’hui précieuses dans mon rôle à l’AFD, où je dois coordonner des actions avec des interlocuteurs variés (ambassades, agences locales, médias), tout en étant force de proposition dans un environnement international exigeant.

Auriez-vous un conseil à donner à un ou une étudiant(e), futur(e) jeune diplômé(e)?

Je pense qu’il faut tirer parti de tout ce que Sciences Po a à offrir pour atteindre ses objectifs professionnels, quels qu’ils soient !

Bien sûr, il y a les enseignements académiques, qui sont très utiles. Mais il ne faut pas négliger la vie associative, qui constitue aussi un formidable vecteur de rencontres et de professionnalisation. Sciences Po regorge d’associations dans des domaines aussi variés que le cinéma, la littérature ou encore l’éloquence, au sein desquelles il ne faut pas hésiter à s’investir.

Enfin, j’ai souvent à l’esprit une phrase, dont la paternité est incertaine, mais que je trouve très juste et motivante : « Là où il y a une volonté, il y a un chemin ».

Quels seront, selon vous,  vos prochaines étapes ou prochains défis ?

J’aimerais poursuivre ma carrière dans le secteur institutionnel ou politique, afin de continuer à donner du sens à mon activité. Le retour en Europe, après avoir vécu en Asie du Sud-Est, constituera bien sûr un défi, puisque j’évolue actuellement dans un environnement très international, marqué par de nombreux déplacements et une grande diversité de contextes nationaux auxquels il faut sans cesse s’adapter.

Portes Ouvertes Masters virtuelles en octobre 2025

Journée portes ouvertes Masters

Le 18 octobre 2025 : découvrez nos 30 masters et échangez avec les équipes et les étudiants de nos 8 Écoles professionnelles.

Inscrivez-vous

Suivez-nous