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25.08.2025
Rentrée 2025 : le directeur de Sciences Po accueille les nouveaux étudiants du Collège universitaire
Lundi 25 août 2025, Sciences Po fait sa pré-rentrée.
Sur l'estrade de l'amphithéâtre Émile Boutmy (au 27, rue Saint-Guillaume), Luis Vassy s'est adressé aux étudiantes et étudiants en première année de bachelor au Collège universitaire de Sciences Po, qui entament leur année universitaire 2025/2026.
« Le corollaire de la chance d'être ici, qui est méritée, c'est de cultiver une forme d'exemplarité. »
Découvrez les conseils, encouragements et mises en garde que leur procure un directeur appelant à leur bienveillance et à leur capacité à se remettre en question.
« Là où il y a des certitudes absolues, il y a un retrait de la liberté. »
Au format vidéo :
Chères étudiantes, chers étudiants,
Chère Jeanne, merci beaucoup. Jeanne ne s’est pas présentée mais elle est la doyenne du Collège universitaire, c'est-à-dire des trois premières années à Sciences Po, celles dans lesquelles vous allez être plongés dans les mois et les années à venir.
Mon nom est Luis Vassy, je suis le directeur de Sciences Po. Tout d'abord, je voudrais évidemment vous souhaiter la bienvenue dans cette école, dans cette université très particulière et dont je voudrais vous dire un petit mot alors que vous faites vos premiers pas dans cet endroit que vous découvrez.
Vous allez rejoindre à Sciences Po une communauté, une communauté qui est faite d'étudiants d'origines extrêmement diverses, d'enseignants qui sont parmi les meilleurs au monde dans leur discipline, parfois venant du monde universitaire, parfois venant du monde professionnel, et qui auront tous à cœur de vous transmettre les savoirs et les compétences qui vous seront utiles dans votre vie professionnelle et dans votre vie adulte.
Et puis je voudrais mentionner aussi dans cette communauté des salariés au nombre de 1 000 quasiment, qui vont également œuvrer à ce que votre expérience à Sciences Po soit la meilleure possible. Je ne pourrai pas tous les citer, mais je voudrais mentionner en particulier aujourd'hui, trois d'entre elles qui auront un rôle très particulier pour vous. D'abord, Anne-Solenne de Roux qui est parmi nous et qui est la directrice de la formation initiale, donc de l'ensemble des cursus de Sciences Po au niveau du Bachelor et des Masters. Jeanne Lazarus, que je viens de présenter, qui est accompagnée de Marie Rassat, son adjointe, et Kate Vivian et son équipe qui sont chargés notamment de la vie étudiante.
Et derrière elles, vous avez des équipes extrêmement motivées et dévouées à ce que votre expérience à Sciences Po soit la meilleure. Je voudrais mentionner également dans cette communauté, nos campus dans les régions, leur dire d'abord car ils nous écoutent, qu'ils sont à Sciences Po, comme les étudiants de Paris, que je serai avec eux très prochainement, dès la semaine prochaine, à Menton, et rapidement dans les autres campus également, pour venir au contact de l'ensemble d’entre vous. Et donc je voudrais aussi mentionner les équipes sur les campus, les directeurs de chacun des programmes à Paris, mais aussi sur nos campus en région qui, au plus près de vous, des étudiants ont à cœur que votre passage à Sciences Po se passe dans les meilleures conditions.
Alors aujourd'hui, je suis certain que beaucoup d'entre vous ressentent de l'émotion, voire même de l'appréhension dans ces premières minutes, ces premières heures à Sciences Po.
Et je voudrais vous dire que ce sont des sentiments absolument naturels. C'est un nouveau cadre, de nouvelles manières de faire que vous allez découvrir une nouvelle vie, parfois. Pour certains d'entre vous qui viennent d'une région éloignée des campus dans lesquels vous êtes, loin de leurs familles pour la première fois. Cette appréhension, vous n'êtes pas les premiers à la ressentir. Tous ceux qui vous ont précédés ont eu les mêmes sentiments et c'était le mien en 1997, quand, après le lycée, je suis entré moi aussi en première année dans un Sciences Po qui était fort différent de celui que vous allez découvrir de votre côté.
Ce que je voudrais vous dire, c'est que l'expérience à Sciences Po doit être une expérience positive d'émancipation, de développement personnel, de bienveillance, et que donc, si à n'importe quel moment, vous sentez une difficulté ou des choses que vous souhaitez partager avec nous, je vous demande vraiment de ne pas les garder pour vous, de parler à l'administration. Vous avez des équipes, encore une fois, des salariés auprès de vous qui sont entièrement dédiés à ce que votre expérience ici soit une expérience heureuse.
Je voudrais aussi, ayant dit cela, vous dire un petit mot de ce qu'est Sciences Po et de ce que vous allez y faire et découvrir, non pas pour rentrer dans le détail des programmes, mais pour vous dire un peu l'esprit qui est celui de cette école. Et je voudrais, pour le faire déconstruire, comme on dit, un certain nombre d'idées à propos de cette école que vous avez peut-être entendues.
D'abord, il y a une légende qui court, qui consiste à dire que chaque fois qu'on arrive à Sciences Po, on vous annonce que vous appartenez à l'élite. Pour ma part, je n'ai jamais entendu cette phrase prononcée dans aucun discours d'aucun directeur de Sciences Po, et j'ai quand même fréquenté cette école depuis longtemps. Mais puisque les choses doivent être dites, je voudrais vous dire que Sciences Po n'est pas l'école de l'élite.
Sciences Po, c'est l'école du mérite. Et d'abord, si vous êtes ici, c'est parce que vous avez mérité votre place. Je voudrais vous dire un tout petit mot des statistiques des admissions que vous avez peut-être vues, que nous avons publiées pour vous dire que nous recrutons à Sciences Po parmi les meilleurs élèves de France, et que nous en tirons une très grande fierté. Nous aimons les bons élèves. Vous en êtes et c'est une bonne chose.
Alors, face à la notion de mérite, il y a deux écueils, me semble-t-il.
Il y a un écueil négatif qui consiste à nier l'existence même de la notion, à dire qu'au fond les mécanismes de reproduction sociale sont tellement forts que la notion en elle-même n'a pas de sens. Je vous invite à vous écarter de cette approche parce qu'elle porte préjudice d'abord et avant tout à ceux pour qui le mérite est la seule possibilité d'ascension sociale, et je pense en particulier à ceux d'entre vous qui viennent de milieux sociaux moins favorisés. La dévalorisation du mérite, valorise paradoxalement d’autres modes de sélection, fondés sur d'autres notions que celle de réussite scolaire, qui peuvent être l'héritage ou le capital social, et donc nous devons, je crois, veiller à célébrer cette notion, même si on peut rester lucide sur les injustices qui existent, les corrélations statistiques, le fait qu'il vaut mieux évidemment venir d'un milieu favorisé que d'un milieu défavorisé.
D'un autre côté, l'autre écueil consiste à estimer que le mérite, c'est la fin de l'histoire, qu'une fois qu'on est ici, « on a mérité ». On est à sa place et donc on aura en quelque sorte essentiellement des droits. Et je pense que c'est une approche qui a des effets sociaux, des effets collectifs extrêmement délétères, parce qu'au fond, elle constitue et elle développe l'idée qu'une classe d'individus, parce qu'à 17 ou 18 ans, elle a eu des résultats scolaires meilleurs que d'autres, seraient vouée à tenir dans la société des positions plus élevées.
Moi, je crois que le fait d'être ici, c'est d'abord évidemment quelque chose qui est mérité. Mais c'est aussi une place qui ensuite se mérite de nouveau. Et donc le corollaire de la chance d'être ici, qui est méritée - vous avez réussi des épreuves particulièrement difficiles et sélectives - c'est aussi de cultiver une forme d'exemplarité, car en effet, beaucoup, beaucoup, beaucoup d'autres étudiants, d'élèves auraient voulu être à votre place.
Et je le dis parce que j'ai corrigé moi-même plus de 200 dossiers. J'ai aussi fait passer un certain nombre d’oraux, sept au total, et je crois bien que deux d'entre vous sont d'ailleurs soit dans cette salle, soit dans une autre en région. Mais on a refusé énormément d'élèves extrêmement talentueux. Et donc bien sûr, vous avez mérité votre place, mais vous avez d'autres élèves aussi qui auraient pu être ici. Ils n'ont pas été, et c'est toujours un déchirement que de se dire qu'on ne peut pas prendre l'ensemble des talents qui veulent venir à Sciences Po. Donc veillez à garder à l'esprit cette idée que oui, vous méritez votre place ici. Oui, vous devez aussi continuer à la mériter.
Sciences Po n'est donc pas une école de l'élite, mais elle va néanmoins vous permettre de réaliser un certain nombre de rêves ou d'aspirations que vous avez pu développer.
Et d'ailleurs, elles sont plus ou moins précises à ce stade de votre vie. Si j'ai un conseil à donner d'ailleurs, à votre stade relativement précoce de votre vie, c'est de ne pas nécessairement développer des idées trop précises sur ce que vous voudriez faire et aussi de rester ouvert à la découverte : découverte de nouveaux champs d'investigation, de nouvelles expériences, de nouvelles possibilités.
La deuxième idée reçue sur Sciences Po, c'est que c'est une école du pouvoir. Bien sûr, c'est une école où on étudie le pouvoir, où on étudie la chose politique et vous aurez d'excellents cours pour le faire dès la première année. Bien sûr, c'est une école qui forme des dirigeants et nous sommes très fiers des classements internationaux qui font de Sciences Po l'une des seules écoles françaises pourvoyeuses en nombre de dirigeants internationaux.
Mais ce n'est pas une école du pouvoir au sens où on va apprendre à exercer le pouvoir sur les autres. C'est une école qui est bien sûr conçue pour fournir, à la France notamment, des dirigeants dans le domaine administratif, dans l'économie, dans l'ensemble des secteurs de la vie sociale. Certains d'entre vous travailleront dans la diplomatie, comme j'ai eu la chance de le faire pendant 20 ans. D'autres, peut-être au sein des services de renseignement, d'autres comme policiers, d'autres comme magistrats. Mais ce ne sont pas des fonctions où on exerce le pouvoir, ce sont des fonctions où on se met au service des autres. Et je pense qu'il y a une très grande noblesse dans cette vocation. Et puis d'autres seront avocats, entrepreneurs, dirigeants d'entreprises, peut-être fonderont-ils leurs entreprises.
Nous avons une pépinière qui fonctionne extrêmement bien et leurs succès seront aussi les succès de tous. Pour Emile Boutmy, qui est le fondateur de cette école, il y a maintenant 152 ans, il fallait un lieu spécifique de formation de ceux qui allaient exercer des responsabilités. Je crois que c'est ça le terme. Au fond, qui doit nous unir. Il avait cette phrase célèbre selon laquelle, à Sadowa, dans la guerre entre la Prusse et l'Autriche, c'était l'université de Berlin qui l'avait emporté et il voulait nous faire toucher du doigt par cette phrase le fait que la formation des dirigeants, évidemment, a un effet important sur l'état du pays. Et de Gaulle, dans Vers l'armée de métier, ne disait pas autre chose quand il notait que « derrière les victoires d'Alexandre, on retrouvait toujours Aristote ».
Ce qui nous amène à la nature de ce qu'on fait à Sciences Po. Si Sciences Po n'est pas une école du pouvoir au sens hiérarchique du terme, c'est une école du pouvoir au sens que lui donne le verbe. Le pouvoir, c'est-à-dire la capacité à faire des choses, la capacité à avoir un impact positif sur le cours des événements. C'est la vocation extérieure de la notion de pouvoir.
Et puis la capacité à faire pour soi-même, être en capacité de faire. Et au fond, qu'est-ce que c'est, si ce n'est être libre ?
C'est le troisième point que je voudrais évoquer avec vous. Sciences Po, avant d'être Sciences Po, a été l'École libre des sciences politiques. C'est une école de la liberté, avec les deux acceptions de ce mot la liberté comme régime politique.
Sciences Po est une école de la démocratie. C'est la raison pour laquelle il y a une vie associative foisonnante. C'est la raison pour laquelle il y a 2 000 événements par an à Sciences Po. C'est la raison pour laquelle la liberté d'expression et la liberté académique y sont garanties pour tous.
La liberté, c'est aussi une responsabilité, c'est le respect des opinions minoritaires, c'est le refus absolu de la violence et de l'intimidation. C'est une forme de bienveillance qui doit s'appliquer par tous, pour tous et à tout moment. Dans les boucles WhatsApp, par le refus des comportements grégaires, par le refus de l'ostracisme, le refus des insultes, le refus de la disqualification. C'est d'autant plus nécessaire dans un endroit comme l'université, qui est un endroit bienveillant, ouvert et tolérant. Car au fond, ici, ce que nous faisons vivre, c'est une des infrastructures critiques de la démocratie et c'est la raison pour laquelle nous devons préserver ce cadre qui est celui dans lequel la liberté se déploie.
Alors certains vous diront qu'il faut s'en prendre au cadre lui-même, mais il y aura toujours un cadre. Ceux qui veulent détruire notre cadre, veulent lui en substituer un autre, moins libre et donc nous devons, je pense, collectivement chérir alors que nous voyons la démocratie reculer partout. L'ensemble de ces institutions, ce sont celles qui font vivre notre démocratie.
La liberté, c'est aussi au niveau individuel qu'elle s'exerce et vous entendrez beaucoup parler ici d'esprit critique, à raison, puisque c'est une des capacités que nous développons. Je voudrais néanmoins rentrer un tout petit peu dans cette notion et vous dire qu'il y a une distance entre l'esprit critique et l'esprit de critique, l'esprit de critique qui consiste à critiquer tout, tout le temps, à vouloir tout abattre, c'est un dévoiement de l'esprit critique.
L'esprit critique, et si j'ai un conseil, là aussi, de vieille personne à donner, il s'exerce d'abord et avant tout vis-à-vis de soi-même. Il y a deux types de caractères selon Isaiah Berlin sur le plan psychologique et du comportement. Il le rapporte dans un article qui s'appelle “Le hérisson et le renard”.
Ici, vous allez apprendre à être plutôt renard. Dans la fable du « Hérisson et du renard », le hérisson sait beaucoup d'une seule chose et le renard sait beaucoup de choses sur un nombre étendu de sujets. Nous devons respecter le hérisson. Il en faut. Et nous en avons d'ailleurs qui cultivent des champs d'étude précis pendant longtemps. Mais vous allez d'abord et avant tout, surtout vos bachelors, toucher à énormément de sujets différents et je voudrais vous dire que c'est une arme pour le développement de votre liberté.
J'ai lu cet été, pardonnez-moi de partager mes lectures d'été, un article de Philippe Tetlock qui, il y a quelques années, a pris 27 451 prédictions faites soit par des Thinktankeurs, soit par des universitaires, soit par des gouvernants, entre 1988 et 2003, c'était 284 experts qu'il a suivis pour voir si leurs prédictions s'étaient réalisées. Il a essayé de comprendre quel était le trait psychologique qui faisait que vous aviez plus souvent raison.
Et bien, sachez que le trait psychologique qui fait que vous avez le plus souvent raison, c'est la capacité à se critiquer soi-même, c'est-à-dire à remettre en cause ses certitudes en permanence, en fonction des inputs que vous recevez de l'extérieur. C'est le contraire de ce que Camus dénonçait, c'est-à-dire le fait que nous étouffons parmi les gens qui sont certains d'avoir absolument raison.
Et donc, ce que vous allez apprendre ici, c'est aussi à penser objectivement, y compris en perturbant vos propres opinions, à faire comme Thucydide dans la Guerre du Péloponnèse, c'est-à-dire à mettre les Spartiates et les Athéniens sur le même pied. Bien qu’il soit lui-même Athénien. Ou à faire, comme Hérodote dans ses histoires, et à mettre les Grecs et les Perses sur le même plan au service de la vérité, bien qu'il fût lui-même grec.
Mon message, c'est que là où il y a des certitudes absolues plutôt que des vérités démontrées, il y a un recul de la liberté. La certitude, un recours à la violence. La vérité a recours à la raison. Et donc ce que vous allez aussi apprendre ici, c'est une méthode. La méthode scientifique en sciences sociales, qui est particulièrement exigeante parce qu’on touche à des matières qui sont des matières du comportement humain.
Voilà pour résumer ce que vous trouverez à Sciences Po. La liberté qui est le contraire de la certitude, puisque là où il y a des certitudes, il n'y a tout simplement plus de choix et donc plus de liberté. Méfiez-vous des dogmes, pensez par vous-même, pensez même contre vous-même. Vous allez trouver la liberté de choix qui est la plus difficile, le fait de se bousculer soi-même, de rentrer en contact avec des opinions différentes, de faire des efforts, de viser toujours l'excellence afin surtout de prendre les bonnes décisions.
Et puis la liberté, c'est aussi une expérience de vie. Je vous conseille de participer à la vie associative, à la vie de campus, à être présent dans cette communauté qu'est Sciences Po, à vous faire de nouveaux amis, à vous confronter à de nouveaux avis, et puis à faire ce que Stéphane Zweig notait pour sa propre vie universitaire dans Le Monde d'hier : « Admirez-vous les uns les autres. » Vous allez reconnaître et rencontrer ici des gens extraordinaires, des amis pour la vie, dès les premiers instants d'ailleurs, de votre présence ici. Alors voilà, c'est une chance que d'être à Sciences Po.
Figurez-vous que j'étais ce week-end chez mes parents, à Val-de-Fontenay - c'est l'endroit où j'ai été élevé -, dans une cité populaire du Val-de-Marne. Et puis en rentrant par le RER A j'ai eu l'impression de passer d'un monde à l'autre. Gardez à l'esprit que vous allez être jalousés et observés. Je ne le dis pas négativement. Jalousés, c'est le signe du succès observés ; en revanche, c'est légitime. C'est légitime parce que vous êtes dans un endroit très particulier qui intéresse les Français. Et donc de manière assez naturelle finalement, nos compatriotes regardent comment de futurs dirigeants vont être formés. Vous avez cette chance. Ils savent que vous avez cette chance et donc vous avez cette responsabilité aussi de l'exemplarité.
Alors soyez libres, soyez bienveillants, soyez fiers aussi de ce que vous avez réussi et de ce que vous allez faire. Soyez ambitieux, soyez exemplaires entre vous et dans les rapports avec tous ceux qui vont travailler d'arrache-pied pour que votre expérience à Sciences Po soit réussie.
Vous avez choisi un bel endroit, un endroit où vous serez libre, où vous allez apprendre à exercer votre liberté. Sciences Po va devenir votre maison non pas pour cinq ans, mais pour toute votre vie. Et je peux vous dire que quand je croise d'anciens élèves de la promotion 55 ou de la promotion 2025, il y a une phrase qui revient 97 % des fois : « j'y ai passé les années les plus heureuses de ma vie. »
Alors on pourrait se dire que c'est parce que 17 ans, c'est le plus bel âge, mais c'est un peu plus que ça. Même ceux qui ont fait plusieurs écoles, ça arrive, reconnaissent ou notent que c'est ici qu'ils ont passé les meilleures années de leur vie. Soyez confiants dans le fait que ce sera aussi le cas pour vous. Nous sommes là pour cela.
Nous allons vous accompagner pour la réussite de vos études et de l'ensemble de votre parcours ici. Vous allez nouer des relations fortes, des amitiés profondes, chérissez-les, car elles sont sans doute ce que vous ferez aussi de plus important. C'est une maison qui vous aime et c'est une maison, je pense que vous apprendrez à aimer et je vous y souhaite à nouveau la bienvenue parmi nous.
Merci.
Le directeur de Sciences Po a pris le temps de présenter les équipes de Sciences Po, de Paris et des six campus en région, dont Anne-Solène de Roux, nouvellement nommée directrice de la formation initiale, Kate Vivian, directrice de la vie étudiante, Jeanne Lazarus, la doyenne du Collège universitaire, ainsi que son adjointe Marie Rassat.
Dans son discours aux étudiants, Luis Vassy a souhaité revenir sur certaines idées reçues qui circulent au sujet de l'institution, en faisant une école de l'élite ou du pouvoir. Il a également abordé la notion de mérite, son importance et le sens qu'il lui donne, que Sciences Po lui donne.
« Si Sciences Po n'est pas une école du pouvoir au sens hiérarchique du terme, c'est une école du pouvoir au sens du verbe. Pouvoir, c'est-à-dire la capacité à faire des choses. La capacité à avoir un impact, positif, sur le cours des événéments, et puis la capacité à faire pour soi-même. Être en capacité de faire, au fond, qu'est-ce que c'est, si ce n'est être libre ? »

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