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Projets connexes

Équipe : Association APNE Martinique, Denis Bailly (Université de Bretagne Occidentale), Dimitri Béchacq, Yann Bérard (Université des Antilles – UMR 8053 LC2S), Alexia Carbeti, Axelle Curel, Katia Frangoudes (UMR AMURE), Bleuenn Guilloux (Université de La Rochelle – UMR LIENSs), Thierry Lebrun (CHU de Martinique), Alix Levain (CNRS / UMR AMURE), Florence Ménez (EHESS / Université Ca’ Foscari de Venise), Lucas Pernock, Colette Ranély Vergé-Dépré (Université des Antilles – EA 929 AIHP-GEODE Caraïbe), Kim Renard , Pascal Saffache (Université des Antilles)

Depuis 2011, les échouements massifs de sargasses sur les côtes antillaises provoquent de graves nuisances sanitaires, sociales, économiques et écologiques. Le projet SaRiMed (« Enjeux Sanitaires des Sargasses pour les Riverains et Médiation »), analyse de manière interdisciplinaire et participative l’impact de ce phénomène en Martinique et à Marie-Galante (Guadeloupe) entre 2021 et 2023. Il vise à documenter les parcours de santé, les modes de vie et les stratégies locales d’adaptation face à un littoral dégradé. Il entend contribuer à la reconnaissance des risques sanitaires liés à l’hydrogène sulfuré et à l’ammoniac émis lors de la décomposition des algues.

Site du projet

(crédits : Camille Mazé-Lambrechts)

 

Le projet BRIDGES, coporté par le CNRS, l’Ifremer et l’IRD, dans le cadre de sa stratégie Outre-mer, vise à renforcer le dialogue multilatéral régional à travers une approche systémique et innovante de la gestion des communs.

Doté d'un budget de 28,31 millions d'euros, il prévoit la mise en réseau de systèmes socio-écologiques, notamment par le biais d’aires marines protégées et d’une gestion durable des ressources marines, pour accroître la coopération et la résilience de territoires voisins et interconnectés. Il intègre également la création de structures pérennes d’aide à la décision, fondées sur la science ouverte et visant la neutralité carbone.

Le programme BRIDGES s’organise en cinq grands défis :

  • innover via de nouvelles capacités d'observation, de collecte, de stockage et d'analyse de données, et de partage d'informations,
  • modéliser des systèmes socio-écologiques dynamiques intégrant les interconnexions multi-niveaux et multi-échelles, et les boucles de rétroaction,
  • anticiper les vulnérabilités aux impacts des changements climatiques et les risques de conflits émergeants pour apporter des réponses rapides et flexibles sur les moyens de subsistance et les industries,
  • résoudre les problèmes de durabilité, en développant par la coconstruction des trajectoires visant à atténuer les tensions futures et à accroître la résilience,
  • transformer par le renforcement des capacités et la formation par la recherche pour une transition en faveur d'une nouvelle gouvernance globale, équitable et multisectorielle.

Site du projet

 

 

 

https://www.pepr-solubiod.fr/

Solutions fondées sur la Nature

Programme national de recherche SOLU-BIOD

Un programme de recherche ambitieux

La crise climatique et le déclin de la biodiversité obligent nos sociétés à se réinventer. Les Solutions fondées sur la Nature (SfN) sont des approches de protection, restauration ou gestion des écosystèmes permettant de relever efficacement différents défis sociétaux et ayant des impacts positifs à la fois sur le plan social, environnemental, économique et sur la biodiversité. Basées sur le fonctionnement des écosystèmes, les SfN peuvent être complémentaires voire se substituer aux solutions d’ingénierie technologique. Elles suscitent un intérêt grandissant de la part de nombreux acteurs dont les collectivités locales mais aussi certaines entreprises.

Co-piloté par le CNRS et INRAE, le programme national de recherche SOLU-BIOD vise à promouvoir des approches scientifiques qui accompagnent la conception, la mise en œuvre et l’évaluation des SfN. Il souhaite également favoriser l’émergence d’un nouveau secteur économique avec de fortes retombées sociales et environnementales.

Le programme SOLU-BIOD est financé dans le cadre du plan d’investissement France 2030 à hauteur de 44,2 millions d’euros sur une période de 9 ans (2023-2032). Il est mené en étroite collaboration avec les communautés de la recherche publique et un grand nombre d’acteurs de la société.

L’État a confié au CNRS et à INRAE la direction scientifique de ce programme dont l’ANR est l’opérateur.

Le programme national de recherche est mené en étroite collaboration avec la communauté nationale de la recherche publique et un grand nombre d’acteurs de la société.

Ce programme s’attaquera aux verrous limitant le développement des SfN en France en relevant trois défis :

  1. Défi organisationnel : Comment structurer la communauté scientifique française travaillant sur les SfN?
  2. Défi scientifique : Comment guider la conception, la gestion et l’évaluation des SfN dans le contexte des changements globaux ?
  3. Défi de transfert de connaissances : Comment maximiser l’accès à la connaissance et à l’expertise ainsi qu’adapter la thématique des SfN à la formation universitaire et professionnelle ?

Le programme se concentrera notamment sur quatre enjeux scientifiques-clés :

  • le rôle des processus sociaux dans le succès des SfN
  • l’évaluation de la performance des SfN et les mécanismes permettant leur changement d’échelle
  • les scénarios et modèles pour anticiper la performance des SfN au regard des changements globaux
  • le rôle de la diversité génétique et du potentiel évolutif pour les SfN à différentes échelles

Réseau national de living labs

Projet ciblé

Le programme national de recherche sur les Solutions fondées sur la Nature a créé un réseau de onze living labs dans l’hexagone et en Outre-mer qui s’appuient ou non sur des structures pré-existantes comme des Zones Ateliers, des Observatoires Hommes-Milieux et des sites ateliers INRAE.

 

Des living labs pour co-construire les Solutions fondées sur la Nature

Un living lab est une structure de recherche collaborative qui regroupe des acteurs publics, privés, des entreprises, des associations et des acteurs individuels. C’est une méthode où citoyens, habitants, usagers sont considérés comme des acteurs clés des processus de recherche et d’innovation. Le living lab a pour objectif de tester des services, des outils ou des usages nouveaux « grandeur nature ».

Il s’agit de sortir la recherche scientifique des laboratoires pour la faire descendre dans la vie de tous les jours, en ayant souvent une vue stratégique sur les usages potentiels de ces technologies. Tout cela se passe en coopération entre des collectivités locales, des entreprises, des laboratoires de recherche ainsi que des utilisateurs potentiels. Il s’agit de favoriser l’innovation ouverte, partager les réseaux et impliquer les utilisateurs dès le début de la conception.

Fortement recommandés par l’Union européenne en tant qu’outil innovant, les living labs ont été reconnus comme une approche bien adaptée à la conception et à la mise en œuvre des Solutions fondées sur la Nature (SfN). Ils constituent un outil très utile pour établir la preuve de concept du fonctionnement et de l’efficacité des SfN et pour mieux comprendre leurs co-bénéfices pour la société humaine et la biodiversité, ainsi que leurs coûts.

Dans le cadre du Programme national de recherche sur les Solutions fondées sur la Nature, un réseau de onze living labs a été créé sur le territoire français. Ils partagent des méthodologies et une conception communes tout en tenant compte des spécificités locales de chaque territoire. Chaque living lab réunit des partenaires universitaires et non universitaires ayant des compétences et des profils différents.

Un soutien est assuré au réseau pendant une première période de 4 ans dans le cadre du projet ciblé.

Nous joindre ou nous rejoindre

Coordination : 

  • Camille Mazé-Lambrechts : Email
  • Adresse : Sciences Po, 27 rue St Guillaume, 75007 Paris