Les historiens considèrent volontiers que le Printemps de Prague a commencé en 1967 par une révolte des intellectuels et des écrivains réclamant la liberté d’expression. Mais, c’est l’irruption d’Alexander Dubcek à la tête du Parti communiste tchécoslovaque, le 5 janvier 1968 qui marque le début officiel de ce mouvement qui a suscité beaucoup d’espoir des deux côtés du rideau de fer. Rapidement la censure est abolie, les victimes des procès sont réhabilitées... De Prague à Bratislava, il souffle un vent de liberté de plus en plus fort. À Moscou et dans les capitales des « pays frères » qui craignent la contagion, l’inquiétude grandit. L’invasion par les troupes du Pacte de Varsovie dans la nuit du 20 au 21 aout met fin à l’idée « d’un socialisme à visage humain ». Que reste-t-il aujourd’hui du Printemps à Prague ?
Deux manifestations rappellent et commémorent à Paris le Printemps de Prague :
Un colloque organisé par Sciences-Po. Plus d’infos ici
Une exposition au Centre culturel tchèque. Plus d’infos ici
Avec :
Jacques Rupnik, professeur à Sciences-Po Paris. Plus d’infos ici
Lukas Macek, professeur et directeur de l’antenne de Sciences-Po Paris à Dijon. Plus d’infos ici
Petr Janyska, journaliste et ancien ambassadeur de la République Tchèque en France. En ligne de Prague. Plus d’infos ici
Avec Maria Afonso, et Raymond Clarinard deCourrier International
Quelques images provenant de l'exposition au Centre culturel tchèque :
NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail
Je m'abonne