À quelques semaines de la réunion du G20 et dans la perspective de la COP 30 à Belém, au Brésil en novembre 2025, quels sont les grands enjeux de la politique environnementale pour l’Amazonie ? En quoi les élections municipales au Brésil constituent-elles un moment privilégié de bilan à mi parcours de la présidence Lula en matière de politique environnementale ? Les bouleversements climatiques (incendies, érosion de la biodiversité, détérioration des ressources naturelles) impactent plus particulièrement les communautés autochtones de la région Amazonienne : quelles propositions émanent de cette région pour préserver cet écosystème ? 

Autant de sujets abordés à l’occasion de la venue à Paris du Cacique Benki Piyako, avec le soutien de l'association Aquaverde, et dans le cadre d'une discussion co-organisée par l'Institut pour les transformations environnementales de Sciences Po et PSIA.

Après une introduction de Luis Vassy, Directeur de Sciences Po, et Léa le Bricomte, artiste et présidente de l’association Aquaverde, l'échange sera animé par Charlotte Halpern, directrice de l’Institut pour les transformations environnementales, avec Beatriz Piloto, coordinatrice des évènements à l'association Pour le Brésil, et Catarina Sonaglio Rubbo, secrétaire de l'association Abya Yala Paris.

La traduction du portugais vers le français sera assurée par Mathilde Deffieux, membre de l'association Aquaverde. 

Invité d'honneur

Cacique Benki Piyako

Leader politique et spirituel du peuple Ashaninka

Benki Piyãko est un leader politique et spirituel du peuple Ashaninka qui œuvre pour les droits et la protection des peuples indigènes et traditionnels, de leurs cultures, de leurs terres et de la nature. Né en 1974, il lutte depuis son plus jeune âge pour la protection du territoire ashaninka et de la forêt amazonienne, avec toute sa biodiversité. Il a développé une stratégie de travail avec les enfants, les jeunes et les communautés voisines, semant les graines de l'importance de la protection de l'environnement et de la conscience de chacun de nos actes. Fondateur de l'Institut Yorenka Tasorentsi, il travaille à la régénération des zones forestières dégradées, à la gestion de la faune et de la flore, à la création de revenus durables pour les communautés locales, à l'éducation, au développement communautaire et à la préservation et à la récupération de la culture et des connaissances des peuples indigènes. L'échange de connaissances et d'expériences est un point clé dans tous ses travaux