Olivier Beaunay : "Il y a un temps pour apprendre et un temps pour explorer "

Notre diplômé Olivier Beaunay revient sur un moment marquant de l'Executive Master Digital Humanities : la learning expedition à Tel Aviv. 

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Il y a un temps pour apprendre et un temps pour explorer.

La différence entre les deux n’est pas conceptuelle mais physique : dans le premier cas on est assis, dans l’autre on marche. Mais cette petite différence fait tout à l’affaire : en marchant, on cherche, on se met en déséquilibre, on progresse et l’on dessine un cheminement propre. Or, c’est peut-être au cours de la learning expedition à Tel Aviv que s’est le mieux dessinée cette exploration vers quoi mène tout apprentissage bien pensé. Entre les appels à la prière et l’agitation des marchés,  les universités et les start-up, le travail et la fête, voilà que nous nous trouvions plongés dans l’aventure pionnière et bouillonnante de la start-up nation– un bouillonnement d’abord culturel ou pour mieux dire pluri-culturel au double sens des origines et des spécialités. Tandis que Yuval Harari traverse l’histoire et explore le futur dans toutes les librairies du monde, les entrepreneurs israëliens accélèrent pour le faire advenir.

L’Etat concentre les moyens sur l’innovation, les universités rayonnent à l’étranger, la société enregistre aussi de nouvelles tensions entre les happy few et les outsiders.

Quand le kibboutz se numérise, la cohésion s’effrite. Ainsi, quand on croit que le temps d’un Executive Master permet de se poser pour réfléchir, il est en fait toujours question de mouvement. En Israël, il ne s’agissait finalement ni de s’asseoir ni de marcher mais bien de plonger dans ce grand bain tout à la fois culturel et numérique.

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Olivier Beaunay, Diplômé 2018 de l'Exective Master Digital Humanities

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