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20.04.2018

Nadia Biouele : « Mon mémoire, un appui pour œuvrer au développement de mon pays »

Son mémoire professionnel (*) réalisé dans le cadre de l'Executive Master Politiques et management du développement - Potentiel Afrique est "un véritable plaidoyer", pour Nadia Biouele. Fondatrice d'un cabinet à Bamako, l'avocate entend prendre appui sur ses travaux sur les partenariats public-privé pour impliquer les acteurs maliens dans un développement durable de leur pays.

Les relations public-privé

« Les relations entre secteurs public et privé sont aujourd'hui stratégiques pour le développement de l'Afrique. Elles sont d'ailleurs présentes dans mon quotidien : je travaille fréquemment à l'élaboration et au suivi de contrats de partenariat public-privé. Or ces relations sont justement au cœur de l'enseignement de l'EM. J'ai donc souhaité suivre cette formation afin de mieux cerner les enjeux des partenariats, du côté public comme privé, et être davantage en capacité de formaliser des contrats et de délivrer des conseils. » 

Le mémoire, un plaidoyer

« Les partenariats public-privé jouent un rôle essentiel pour le développement et les transferts de technologies. Mais pour ce faire, ils doivent être construits de manière participative et inclusive, au niveau local. Le mémoire que j'ai réalisé dans le cadre de l'Executive Mastère Spécialisé® m'a justement donné l'occasion d'expliquer comment les praticiens du droit et les acteurs du secteur privé devaient s'impliquer pour y parvenir. C'est pour moi un véritable plaidoyer sur lequel je vais prendre appui, au Mali, pour travailler à l'amélioration de ces partenariats. »

Favoriser l'entrepreneuriat féminin

« Je souhaite que l'entrepreneuriat féminin se développe en Afrique. Une telle formation donne justement aux femmes des atouts pour que leur stratégie d'entreprise ou leur management gagnent en efficacité. En Afrique, les femmes souhaitant créer une société doivent parfois faire face à des difficultés liées aux réalités sociales, culturelles ou religieuses du continent. Il est donc essentiel qu'elles soient accompagnées dans ce challenge. »

Une promotion inspirante

« Bénin, Maroc ou encore Sénégal... Les participants venaient de nombreux pays. Une grande diversité synonyme d'enrichissement : nous avons beaucoup échangé et partagé nos expériences. Et ce d'autant plus que nous étions issus du secteur public comme privé. Le dialogue public-privé sur lequel nous travaillions a ainsi été mis en pratique au sein-même de notre promotion ! Un dialogue qui se poursuit d'ailleurs aujourd'hui : nous entretenons ce nouveau réseau et réfléchissons à des projets communs ».

(*) Il a pour titre : « Impliquer les avocats maliens et le secteur privé dans le nouvel environnement des partenariats public-privé pour un développement durable »

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