L’approche collaborative offre une alternative à tous les modèles qui ont structuré notre pensée et nos manières d’agir jusqu’à maintenant, ce qui est audacieux. Or comme nous alertait déjà Albert Einstein en son temps : « Aucun problème ne peut être résolu sans changer l'état d'esprit qui l'a engendré ». Ainsi, par exemple, face à la tendance à décomposer chaque problème pour le traiter en silos, et à considérer qu’il n’y a qu’une solution et qu’une réponse par question, elle invite à prendre de la hauteur vis-à-vis de la chaine de causes à effets et à adopter une vision systémique.
Face à la sacro-sainte « objectivité » au service d’une « vérité », elle présente la diversité comme une richesse et une source permanente d’ouverture, d’empathie et d’apprentissage.
Face à une vision élitiste de tout parcours vu comme une compétition qui ne tolère qu’un seul gagnant, elle met l’humain et la coopération en son cœur, en suggérant qu’il vaut mieux privilégier la relation, plutôt que le fait d’avoir raison. Et que l’échec est un levier de progrès.
Face à l’hyper contrôle et à toutes les évaluations quantitatives, elle invite à accueillir ce qui émerge et à s’engager au service de sujets qui font vraiment sens pour chacune et chacun d’entre nous, notamment en remettant la notion de bien commun au centre.
A l’individu « coupé en tranches de vies » - professionnelle versus personnelle, publique versus privée - elle oppose la réconciliation et la cohérence.