Un tutorat pour accompagner pas à pas les participants des programmes Certificats

Afin de renforcer leurs savoir-faire méthodologiques mais aussi de répondre à leurs besoins, les participants des certificats de Sciences Po Executive Education bénéficient de l’appui permanent de tuteurs. Un atout pour réaliser le mémoire de fin de formation, et un apport précieux pour la suite de leur parcours professionnel.

Développer les savoir-faire méthodologiques

Le tutorat mis en place au sein des certificats vise, en premier lieu, à accompagner les participants sur le plan méthodologique. « Je leur délivre des apports théoriques afin qu’ils mènent à bien les différentes étapes de la réalisation du mémoire de fin de formation : définition de la problématique, recherches bibliographiques, travail d’enquête, réalisation d’entretiens, présentation des résultats, jusqu’à la préparation à la prise de parole devant le jury », explique Pascal Thobois, tuteur au sein de différents certificats. 

Dans le même temps, au-delà des techniques à déployer, les tuteurs invitent les participants à « adopter la posture d’un chercheur », poursuit-il. Elle implique une mise à distance critique du sujet, constitutive de l’ « ADN Sciences Po ». Ce travail d’analyse prendra tout particulièrement appui sur les sciences sociales.

Être à l’écoute des participants

Les tuteurs réalisent également un accompagnement personnalisé, en portant une attention particulière à la charge de travail des participants. « Ils ont déjà des vies professionnelle et personnelle bien remplies, explique Stanislas Bosch-Chomont, tuteur au sein du Certificat Affaires publiques : stratégie et influence. Il nous faut donc, tout en conservant notre exigence, composer avec le réel. » Il importe ainsi de bien « doser » le travail confié, de le répartir sur la durée du certificat pour que la charge ne soit pas trop importante à la fin de la formation. Cela passe notamment par la réalisation d’un rétroplanning précis.

L’attention portée aux participants implique aussi un soutien lors des moments de doute. « Certains d’entre eux peuvent être gagnés par le stress face au mémoire à mener, note Pascal Thobois. Nous menons donc un travail de réassurance auprès d’eux. »

Un tuteur expérimenté aux côtés des participants 

Avec le tutorat, les participants bénéficient de l’appui de professionnels expérimentés. Parmi eux, Pascal Thobois est un sociologue des organisations rompu aux techniques de recherche universitaire. Stanislas Bosch-Chomont met pour sa part à profit dix ans d’expérience dans le secteur public (notamment au sein de cabinets ministériels) et dix autres dans le secteur privé (dans de grandes entreprises de la tech) pour délivrer des conseils « en prise avec le réel ».

Des expériences dont les promotions bénéficieront tout au long de leur formation. « 4 ou 5 séances d’une demi-journée sont prévues en session pour échanger très directement sur l’état d’avancement du travail, les difficultés rencontrées », explique Pascal Thobois. Les interactions se poursuivent durant les intersessions avec des échanges par mail – voire par téléphone. « Cela sera l’occasion pour eux de m’adresser, à chaque étape, leur travail par écrit, afin que je puisse leur faire un retour », ajoute-t-il.

Des acquis pour le parcours professionnel

Les apports du tutorat ne se limitent pas à la réalisation du mémoire. Ils doivent également accompagner les participants dans leur parcours professionnel. « Je cherche notamment à ce qu’ils acquièrent un réflexe pour la suite de leur carrière : faire toujours en sorte d’aller au bout de leur raisonnement », explique Stanislas Bosch-Chomont. Des exercices menés lors de la formation devront par ailleurs leur permettre d’appréhender, dans le futur, des situations d’urgence avec méthode. « Je leur propose par exemple un ‘‘stress test’’, poursuit-il. Il s’agit d’une simulation : leur responsable découvre un article de presse et leur demande, en quelques heures, d’analyser la situation et de proposer des actions à court, moyen et long terme. C’est un exercice riche d’enseignement, face à une situation à laquelle ils pourront être confrontés ».

Le travail autour du mémoire pourra, lui aussi, servir d’appui au fil de leurs projets professionnels. « J’invite les participants à mener une démarche de réflexivité et à s’interroger : qu’est-ce cet exercice m’apporte ? Comment je vais pouvoir mettre à profit ces acquis ? », explique Pascal Thobois. Apports méthodologiques, renforcement des connaissances lié à l’enquête elle-même… Autant d’atouts pour leur futur professionnel, que le tuteur conseille d’ailleurs de mettre en avant le jour de la soutenance.

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