Accueil>Benjamin Gombert : « La formation m'a incité à changer de métier »
29.10.2019
Benjamin Gombert : « La formation m'a incité à changer de métier »
En lui permettant de prendre de la hauteur sur son action professionnelle et de saisir toute la diversité de son secteur d'activité, l'Executive Master Gouvernance territoriale et développement urbain de Sciences Po Executive Education a agi comme un révélateur sur Benjamin Gombert. « La formation m'a mis en mouvement », résume-t-il. Ce faisant, elle l'a incité à engager une transition professionnelle.
Élargir le champ de ses compétences
Après avoir démarré ma carrière dans le management de projets immobiliers, j'ai progressivement élargi mon périmètre d'intervention. J'ai ainsi opéré un changement d'échelle, passant de la construction d'un bâtiment à l'aménagement d'un quartier. J'ai alors perçu que les méthodes classiques de gestion de projet n'étaient plus suffisantes pour me permettre d'appréhender un projet urbain dans toute sa richesse et sa complexité. C'est la raison pour laquelle j'ai voulu compléter ma formation initiale d'ingénieur, plutôt technique, avec un cursus orienté vers les politiques publiques et les sciences sociales. J'ai donc décidé de suivre l'Executive Master Gouvernance territoriale et développement urbain de Sciences Po Executive Education.
Un apprentissage horizontal
On s'interroge forcément lorsque l'on reprend le chemin d'un centre d'enseignement. Comment va être dispensée la formation ? Le savoir va-t-il être transmis de façon uniquement descendante ? J'ai rapidement été rassuré : les liens qui se créent progressivement avec les intervenants comme les participants favorisent un apprentissage plus horizontal. Les profils sont variés dans la promotion : notaires, architectes, salariés du privé ou issus d'une agence publique, élus... La discussion collective n'en est que plus enrichissante.
Un changement de focale
Lorsqu'on est engagé dans une fonction très opérationnelle, il est parfois difficile de percevoir, en toile de fond de l'action publique, le tissu d'acteurs privés, associatifs, citoyens qui interagissent pour produire la ville. La formation m'a justement permis de changer de focale, d'élargir mon champ de vision. J'ai ainsi pu saisir mon environnement, ses acteurs, mieux comprendre ce qui se passait autour de moi en n'étant plus uniquement centré sur mon seul métier. Cette prise de hauteur a probablement été l'enseignement le plus fort que j'ai reçu à Sciences Po Executive Education.
Une mise en mouvement
J'ai consacré mon mémoire professionnel à l'évaluation de l'impact sociétal des projets urbains. Ce travail m'a amené à réinterroger ma pratique professionnelle : quel était, justement, mon propre impact sociétal comme manager de projets au sein d'un grand groupe privé ? Les enseignements délivrés dans le cadre de l'Executive Master m'ont accompagné dans cette réflexion. Ce faisant, la formation m'a mis en mouvement, m'incitant à être plus ouvert, à m'intéresser à un spectre plus large d'acteurs de la ville et, finalement, à quitter la zone de confort où je me trouvais. D’une certaine façon, cette prise de recul m'a permis de me révéler, et a débouché sur un changement d'activité. Je suis désormais responsable d'un service au sein de la direction des stratégies patrimoniales d'Habitat et Territoires Conseil, un cabinet spécialisé dans le conseil aux bailleurs sociaux. C'est un poste qui me correspond davantage, situé au croisement de la sphère institutionnelle et des organisations privées, avec un axe beaucoup plus stratégique et prospectif.