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21.05.2025
Autonomie, dépendance ou concurrence ? Logiques de structuration des positionnements syndicaux sur la « transition énergétique » à l’échelle d’une raffinerie pétrolière
À propos de cet événement
Le 21 mai 2025 de 16:00 à 18:00
Le collectif Sens écologique(s) est heureux de vous inviter à la prochaine séance de son séminaire.
Titre de son intervention : Syndicalisme et écologie. Nils Hammerli (IRISSO). “Autonomie, dépendance ou concurrence ? Logiques de structuration des positionnements syndicaux sur la « transition énergétique » à l’échelle d’une raffinerie pétrolière“
Un séminaire dédié à la pluralité des sens écologiques mobilisés par les acteur.ice.s comme par les sociologues qui les observent. Il se réunit un mercredi par mois de 16h à 18h, à Sciences Po, au 1, place Saint-Thomas 75 007 Paris et par visioconférence. Le séminaire est ouvert à tou.te.s sur inscription (obligatoire)
S’appuyant sur une enquête ethnographique portant la reconversion de la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne) en une « plateforme zéro pétrole » par Total amorcée en septembre 2020, il s’agira d’analyser la structuration des prises de position vis-à-vis de l’écologisation de cette reconversion dans le champ syndical local. Cette reconversion a entrainé une grève des raffineurs entre le 4 janvier et le 11 février 2021, au cours de laquelle trois des quatre syndicats du site (CFDT, CGT et FO) ont constitué une intersyndicale afin de s’opposer au plan de sauvegarde de l’emploi qui accompagne la transition du site au vu des suppressions d’emplois qu’il comporte. Pour autant, derrière cette union apparente sur l’emploi, les positionnements de ces syndicats divergent quant au verdissement de la reconversion par Total. Les mécanismes de construction des attitudes syndicales à l’égard de la « transition énergétique » à l’échelle d’un même site industriel, qui est un espace de concurrence syndical, seront interrogés. Les organisations syndicales élaborent-elles systématiquement leurs positions vis-à-vis de la « transition énergétique » les unes par rapport aux autres ? Est-ce que l’intersection avec d’autres sphères, comme le champ politique et l’espace des mouvements sociaux, avec lesquels le champ syndical est souvent en interaction, participe-t-elle à structurer les positions syndicales locales en matière d’environnement ? Y a-t-il des propriétés sociales spécifiques chez les militants syndicaux qui incitent spécifiquement
à se saisir des questions environnementales et à en proposer un cadrage particulier ?