Thèse

Au nom de la sécurité nationale. La "médiation" des services de renseignement généraux égyptiens dans les processus de négociation de réconciliation intra-palestinienne et d'apaisement entre la bande de Gaza et Israël, sous la direction de Guillaume Devin.

Localisation(s) précise(s) de vos terrain(s) ou de vos lieux de recherche

Les Territoires Palestiniens Occupés ; Le Caire.

Pourquoi le terrain est-il important dans votre travail de thèse ?

L'immersion dans mes terrains de recherche a été essentielle pour réussir à rencontrer les acteurs de négociations et nouer des relations de confiance avec ces derniers - des acteurs qui se déplacent beaucoup. Il est à noter, par ailleurs, que mes terrains de recherche, surtout Le Caire, sont relativement verrouillés.

Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées sur votre terrain ou dans vos recherches ? Quelles techniques avez vous développées pour les surmonter ?

Au Caire, la suspicion et, à quelques reprises, des menaces. Lorsque cela se produisait, je cessais les entretiens quelque temps. Par ailleurs, le fait d'être affiliée au CEDEJ du Caire m'a permis d'échanger avec mes collègues sur les difficultés liées au terrain et de trouver ensemble des "ficelles".

Qu'est-ce qui vous a amenée à choisir ce terrain ou ce sujet de thèse ? Qu'est-ce qui vous lie à ce terrain ou/et ce sujet ?

Mes origines palestiniennes m'ont poussée à m'intéresser davantage à la situation politique de la Palestine, un pays que je connaissais en réalité assez peu ; j'ai finalement découvert, lors de mon premier terrain dans les TPO en 2018, qu'il me fallait décaler quelque peu la focale vers Le Caire pour comprendre l'évolution de la scène politique palestinienne.

Quel souvenir le plus marquant gardez-vous de cette recherche ?

Lorsque je me suis retrouvée, dans le couloir de l'hôtel Sofitel au Caire devant la suite du premier ministre palestinien en visite dans la capitale égyptienne, entourée d'officiers des services de renseignement palestiniens et égyptiens.