Crise au Liban: «La formation d'un gouvernement apparaît comme une première étape nécessaire»
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Au Liban, le ministère de l'Économie a annoncé dans la soirée du 23 mars une nouvelle hausse du prix du pain. Un sac de 960 grammes coûtera 3000 livres contre 2 500 en février. De quoi susciter la colère des Libanais dont le pouvoir d'achat est mis à mal depuis des mois. La livre libanaise a perdu 90% de sa valeur, l'inflation explose, à l'exemple du prix de la viande qui a augmenté de 110% en un an, le salaire minimum n'équivaut plus qu'à 70 dollars. Conséquence, un accroissement de la pauvreté. En cause, l'incapacité des politiques à former un nouveau gouvernement. Pour sortir de l'impasse, Emmanuel Macron a demandé à l'UE d'actionner des leviers contre les dirigeants libanais. Décryptage avec Eric Verdeil, professeur de géographie et études urbaines à Sciences Po Paris, chercheur au Centre d'études des relations internationales (CERI).
Eric Verdeil est le co-auteur de Atlas du Liban, les nouveaux défis (éd. presses de l’Ifpo).
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