Universitaires détenus en Iran: «leurs libérations dépendent de négociations géopolitiques, on est donc dans le flou»
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Après sept mois de détention à Téhéran, l'anthropologue franco-iranienne Fariba Adelkhah a entamé mardi dernier une grève de la faim illimitée en compagnie d'une autre chercheuse étrangère détenue, l'australienne Kylie Moore-Gilbert. Accusée de s’être livrée à des activités dissimulées de renseignement, Fariba Adelkhah avait été arrêtée à son domicile le même jour que son collègue et ami Roland Marchal, interpellé pour sa part à son arrivée à l’aéroport de Téhéran.
Dans une lettre ouverte adressées au Centre pour les droits humains en Iran (CHRI), les deux universitaires ont dit avoir été soumises à de la «torture psychologique» et à des «nombreuses violations de (leurs) droits humains fondamentaux». Pour en parler, Marielle Debos, chercheuse à l'Université Paris Nanterre et porte-parole du comité de soutien pour les deux chercheurs français.
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