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16 chercheurs et enseignants-chercheurs ont rejoint
Sciences Po en 2013-2014
Pour un établissement d’enseignement supérieur et de recherche, la qualité de sa communauté scientifique est un élément fondamental pour s’inscrire dans la compétition internationale et garantir la valeur de ses formations. C'est pourquoi Sciences Po s'est engagé depuis plusieurs années dans une politique de recrutement ambitieuse, destinée à être poursuivie sur le long terme.
Grâce à celle-ci, 16 chercheurs et enseignants-chercheurs ont rejoint Sciences Po durant l'année académique 2013-2014 : Johannes Boehm, Sylvain Brouard, Julia Cagé, Renaud Crespin, Séverine Dusollier, Serge Galam, Frédéric Gros, Stéphane Guibaut, Sergei Guriev, Élise Massicard, Joan Monras, Nathalie Morel, Guillaume Plantin, Bernard Reber, Gwenaële Rot, Emmanuelle Tourme-Jouannet.
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Au Département d'économie
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Johannes Boehm a rejoint le Département d’économie en qualité d’assistant professor.
Détenteur d’un diplôme en mathématiques du Vienna University of Technology et d’un Master en économie de la London School of Economics and Political Science (LSE), Johannes Boehm a réalisé son Ph.D. spécialisé en macro-économie à la LSE.
S’appuyant sur des méthodes économétriques, ses recherches abordent aussi l’organisation industrielle, la productivité et le commerce international ainsi que les relations entre globalisation et macro-économie.
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Julia Cagé a rejoint le Département d’économie en qualité d’assistant professor.
Normalienne (Ulm), titulaire d’un master de la Paris School of Economics, Julia Cagé a réalisé son Phd (Essays on the Political Economy of Information) en économie à l’Université de Harvard.
Ses travaux s’inscrivent dans le champ de l’économie politique, de l’histoire économique, de l’économie industrielle et de l’économie du développement, avec une attention particulière portée à l’économie des médias et de la presse, en Europe et en Afrique.
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Stéphane Guibaud a rejoint le Département d’économie en qualité d’assistant Professor.
Diplômé de l’École normale supérieure (Ulm), il est titulaire d’une thèse en économie de la Paris School of Economics. Après un post-doctorat à l’Université de Princeton, il a occupé un poste de Lecturer au Département de Finance de la London School of Economics and Political Science (LSE). Spécialiste des modèles d’évaluation d’actifs financiers, sa recherche s’étend à d’autres domaines tels que la macroéconomie internationale et la théorie des contrats incitatifs.
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Sergei Guriev a rejoint le Département d’économie en tant que professeur des Universités.
Docteur en mathématiques appliquées de l’Académie des sciences de Russie, Sergei Guriev y a également obtenu une habilitation à diriger des recherches en économie. Figure de proue des sciences économiques russes, Sergei Guriev a été recteur de la New Economic School de Moscou de 2004 à 2013. Il est par ailleurs membre du Centre for Economic Policy Research (CEPR).
Spécialiste de l’économie politique, Sergei Guriev développe également des travaux sur l’organisation des entreprises et l’économie des migrations à l’échelle régionale et internationale.
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Joan Monras a rejoint le Département d’économie et le Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques (LIEPP) en qualité d’assistant professor.
Après avoir effectué un Master en histoire et théorie des relations internationales (London School of Economics and Political Science) et un Master en économie (Université Pompeu Fabra), il est aujourd’hui titulaire d’un PhD de l’Université de Columbia qui porte sur les migrations internes et internationales.
Dans une approche de microéconomie appliquée, ses recherches portent sur l’économie du travail et le commerce international ainsi que sur l’économie urbaine et la géographie économique.
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Guillaume Plantin a rejoint le Département d’économie en qualité de Professeur des Universités.
Polytechnicien, diplômé de l’ENSAE, il est également titulaire d’un doctorat en économie de l’Université Toulouse 1 Capitole. Après avoir exercé les fonctions de commissaire-contrôleur des assurances, il a été professeur assistant de finance à l’université Carnegie Mellon ainsi qu’à la London Business School, puis professeur de finance à la Toulouse School of Economics.
Nominé au prix du meilleur jeune économiste en 2011, il est membre du Conseil d'Analyse Économique et de l'Institut des actuaires français. Ses recherches portent sur les institutions financières, en particulier sur la régulation prudentielle, la stabilité financière et l’innovation financière.
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Au Département de
droit
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Séverine Dusollier a rejoint l’École de droit en qualité de professeur des Universités. Titulaire d’une thèse de droit de l’Université de Namur, Séverine Dusollier y a été professeur puis y a dirigé le centre de recherches Information, Droit & Société (CRIDS)
Spécialiste de propriété intellectuelle, Séverine Dusollier consacre ses recherches aux droits intellectuels et plus particulièrement aux droits d'auteur, aux "commons" et au domaine public. Elle est par ailleurs co-fondatrice de l’European Copyright Society.
Séverine Dusollier a obtenu le soutien de l’European Research Council pour les recherches qu’elle conduit actuellement sur les droits inclusifs en propriété et propriété intellectuelle.
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Emmanuelle Tourme-Jouannet a rejoint l’École de droit en qualité de professeur des Universités.
Philosophe et juriste, Emmanuelle Tourme-Jouannet a été Professeur des Universités à l’Université Paris I, où elle poursuit la codirection de l’Institut de recherche en droit international et européen au sein duquel elle conduit un projet de recherche "Droit international et justice dans un monde global".
Spécialiste en droit international, elle travaille plus particulièrement sur les droits de l’homme, le droit international humanitaire, le droit processuel international. Ses travaux s’inscrivent également dans le champ de l’histoire et de la philosophie du droit.
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Au Département
de science politique
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Sylvain Brouard a rejoint le CEVIPOF en qualité de chargé de recherche de la FNSP.
Docteur en science politique de l’Institut d’études politiques de Bordeaux, Sylvain Brouard a été précédemment chargé de recherche au CEVIPOF puis au Centre Émile Durkheim à partir duquel il a conduit de nombreux projets avec les politistes de Sciences Po.
Ses recherches s’inscrivent dans la thématique des relations entre compétition politique, institutions et action publique, et ce dans une perspective comparée. Il s’intéresse en particulier à l'opinion publique, aux comportements électoraux, aux institutions et aux agendas politiques.
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Serge Galam a rejoint le CEVIPOF en qualité de directeur de recherche au CNRS.
Titulaire de deux doctorats en physique (Université Pierre et Marie Curie - Paris 6, Tel-Aviv University), Serge Galam a été chercheur et enseignant aux États-Unis, puis chercheur à l’UMPC-Paris 6 et à l’École Polytechnique. C'est le premier physicien qui rejoint Sciences Po. L’alliance de la science politique à la physique s’inscrit dans la ligne droite des travaux qui ont conduit Serge Galam à fonder la sociophysique. Cette discipline, particulièrement innovante, vise à analyser les comportements politiques et sociaux en se basant sur les principes de la physique du désordre. Il a brièvement dirigé le Centre de Recherche en Epistémologie Appliquée (CREA) de l’École Polytechnique.
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Frédéric Gros a rejoint le département de science politique en qualité de professeur des Universités.
Normalien, agrégé et titulaire d’un doctorat et d’une habilitation à diriger des recherches en philosophie, il a - depuis 1991 - été attaché à l'Université de Paris-Est.
Spécialiste et éditeur de Michel Foucault, ses recherches portent sur les violences publiques (le sens de la peine, les configurations contemporaines de la guerre), les formes actuelles de gouvernementalité et les structures éthiques de l’obéissance politique.
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Élise Massicard a rejoint le le CERI en qualité de chargée de recherche CNRS.
Docteure en science politique (Sciences Po), Élise Massicard est également diplômée (DULCO) en turcologie (INALCO) et en sciences sociales (Université Libre de Berlin).
Chargée de recherche au CNRS depuis 2003, elle a d'abord été chercheuse au Centre d'études administratives, politiques et sociales de Lille, avant de rejoindre l'équipe Études turques et ottomanes à l'EHESS et d'être associée au CERI. De 2010 à 2014, elle a dirigé l’Observatoire de la Vie Politique Turque à Istanbul (IFEA).
Ses travaux portent sur la sociologie politique de la Turquie, les mobilisations, les pratiques de gouvernement en Turquie, les politiques de l'identité et la territorialité politique.
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Nathalie Morel a rejoint le Centre d’études européennes et le Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques (LIEPP) en qualité d’assistant professor.
Docteure en sociologie (Université Paris I), elle a tout d’abord été chercheuse post-doctorante à l’Institute for Future Studies à Stockholm, puis chercheuse associée au Centre d’études européennes de Sciences Po, et affiliée au LIEPP où elle co-dirige l’axe “Politiques socio-fiscales”.
Ses travaux portent notamment sur les politiques sociales européennes, les politiques d’investissement social, les politiques de soutien aux emplois domestiques et les politiques socio-fiscales comme outil de transformation des systèmes de protection sociale en Europe.
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Bernard Reber a rejoint le CEVIPOF en qualité de directeur de recherche au CNRS.
Titulaire d’une thèse en science politique (EHESS) et d’une habilitation à diriger des recherches en philosophie (Paris IV), Bernard Reber est également diplômé en théologie, en sciences économiques et sociales et en journalisme. Il a rejoint le CNRS en 2000 le Centre de recherche « Sens, Éthique, Société » dont il a été directeur adjoint.Ses recherches, mêlant science politique et philosophie, abordent des enjeux sociétaux tels que la gouvernance de l'innovation et de la recherche responsables, le pluralisme, l'analyse des normes et des valeurs, la discussion interdisciplinaire des théories démocratiques, les humanités numériques et les nouvelles technologies cognitives, l’éthique de l’environnement et des technologies émergentes, l'écologie sociale ou encore le principe de précaution.
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Au
Département de sociologie
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Renaud Crespin a rejoint le Centre de sociologie des organisations (CSO) en qualité de chargé de recherche du CNRS.
Docteur en science politique (Paris I-Panthéon-Sorbonne), Renaud Crespin mène ses travaux en articulant la sociologie de l’action publique, la sociologie des sciences et des techniques et la sociologie du travail.
Ses recherches interrogent les processus de rationalisation de l’action publique dans les domaines de la santé et de l’environnement. Elles portent en particulier sur les outils de gestion des risques et leurs usages, sur les politiques de prévention et le rôle des expertises technico-scientifiques.
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Gwenaële Rot a rejoint le Centre de sociologie des organisations (CSO) en qualité de professeur des Universités.
Titulaire d’un doctorat en sociologie (Sciences Po) et d’une habilitation à diriger des recherches en sociologie (EHESS), Gwenaële Rot a précédemment occupé la fonction de Maître de conférences en sociologie à l’Université de Paris Ouest Nanterre La Défense. Elle consacre ses travaux à la sociologie du travail, à celle des organisations et des entreprises au travers d’un large éventail de problématiques. Elle s’intéresse notamment au travail et à ses transformations dans les organisations fragiles en particulier dans le secteur automobile, celui des industries à risques et de l’industrie cinématographique. Elle s’investit également dans l’étude de l'histoire de la sociologie du travail
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