Analyse comparée des filières sélectives SHS de l'enseignement supérieur en IDF

Analyse comparée des filières sélectives SHS de l'enseignement supérieur en IDF

Sciences Po, Université Paris Dauphine et Université Paris 1
Rapport de recherche
  • La Sorbonne. Image V_E (via Shutterstock)La Sorbonne. Image V_E (via Shutterstock)

Analyse comparée des filières sélectives de l’enseignement supérieur
en Île-de-France dans le domaine des sciences humaines et sociales

Paris Dauphine, Sciences Po, Licences sélectives de l’Université Paris 1

Rapport commandé par  la DEPP - Direction de l'Évaluation, de la Prospective et de la Performance (Ministère de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports) et la SIES - Sous-direction des Systèmes d'Information et des Études Statistiques (Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation).

Equipe de recherche : Pauline Barraud de Lagerie (Université Paris Dauphine - IRISSO), Marco Oberti (Coordinateur scientifique, Sciences Po - OSC), Mathieu Rossignol-Brunet (Sciences Po – OSC et Université Toulouse II – CERTOP), Yannick Savina (Sciences Po – OSC) et Élise Tenret (Université Paris Dauphine – IRISSO).

Dans l’abondante littérature traitant des inégalités d’accès à l’entrée dans l’enseignement supérieur, deux points attirent l’attention. D’abord, les filières de sciences humaines et sociales (SHS) y sont relativement peu étudiées. Ensuite, les inégalités d’accès aux filières « prestigieuses » portent sur les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) ou les grandes écoles elles-mêmes, sans grand intérêt pour les universités traditionnellement considérées comme « non sélectives ». Pourtant le contexte actuel de diversification de l’offre de formation dans l’enseignement supérieur et plus particulièrement dans ces universités, en lien avec une concurrence inter-établissements, a largement modifié le paysage.

Afin d’éclairer les recompositions à l’œuvre dans les filières sélectives en SHS, trois établissements situés en Île-de-France ont été sélectionnés, sur un territoire particulièrement bien doté en institutions d’enseignement supérieur et caractérisé par une forte concurrence :
- Sciences Po, une grande école « classique » mais revendiquant le statut d’« université de recherche » au niveau international ;
- l’Université Paris Dauphine, une université au profil atypique ayant peu après sa création en 1970 instauré des pratiques de sélection, déclarées illégales en 1990 puis légales en 2004 lorsque Dauphine a obtenu le statut de « grand établissement » ;
- Paris 1, une université « classique » mais qui se caractérise (et se distingue de bien d’autres universités) par un grand nombre de licences sélectives parmi les plus attractives en Île-de-France.

Le rapport composé de 2 grandes parties, met d'abord en évidence les effets du recrutement au regard des caractéristiques des candidats et des admis (variables de sexe, origine sociale, origine géographique, niveau scolaire), puis il étudie les dynamiques de sélection du point de vue des caractéristiques des lycées d'origine (privé/public, localisation, profil social et scolaire, CPGE...).

Suivez ce lien pour lire une courte synthèse du rapport public (pdf, 385 ko)

Suivez ce lien pour consulter en ligne ou télécharger le rapport public

Le rapport fournit des éléments sur la "sur-sélection sociale" des candidats, admis et inscrits communément observée pour les 3 établissements, mais renseigne aussi sur les différences de recrutement. Il permet d'apprécier les effets de genre, les différences entre filières sélectives et non sélectives, le rôle du statut public ou privé des lycées d'origine, et d'en dresser une typologie.
L'impact des programmes d’ouverture sociale de Sciences Po et Dauphine est aussi examiné. 

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