Parce que nos étudiants les plus fragiles ont été les premiers affectés par la crise du Covid-19 et ses multiples répercussions, les équipes de Sciences Po se sont mobilisées dès le début de la pandémie pour venir en aide à ceux qui en avaient le plus besoin.
De multiples formes d’aide ont été déployées : aide financière bien sûr, mais aussi accompagnement pédagogique, psychologique, administratif, voire même consulaire et politique pour ceux de nos 1 770 élèves alors en échange qui se sont retrouvés en difficulté hors de nos frontières.
La mobilisation du fonds d’aide sociale d’urgence a permis, sur les deux premiers mois de la crise, de soutenir près de 200 étudiants confrontés à des difficultés telles que :
Face aux bouleversements entraînés par la crise du Covid-19, il est primordial qu’aucun élève, en cours de scolarité ou de procédure d’admission, ne soit contraint de renoncer à son cursus à Sciences Po pour des raisons financières.
Ainsi sur le seul mois d’avril 2020, ce sont plus de 120 familles qui ont pu bénéficier d’un report ou d’un étalement de l’échéance de paiement des droits de scolarité. Des réductions de droits sont également à l’étude pour les familles ayant subi d’importants changements de situation économique : chômage partiel ou suspension d’activité, dévaluation de certaines monnaies, décès d’un des parents.
La diminution du niveau de vie de nombreuses familles entraînera très probablement, à la rentrée prochaine, une forte baisse des ressources de Sciences Po liées au versement des droits de scolarité, indexés sur les revenus des familles, ainsi qu’une augmentation des dépenses liées à l’octroi de bourses.
Au-delà des aides financières, les équipes de Sciences Po se sont particulièrement mobilisées pour accompagner les étudiants à la mesure de leurs besoins, dans toute leur diversité et leurs spécificités.
Au niveau sanitaire par exemple, plus de 1 500 téléconsultations ont été fournies aux élèves en exprimant le souhait, en médecine générale, en psychologie ou en psychiatrie.
L’accompagnement pédagogique a été quant à lui capital pour permettre à l’ensemble du corps étudiant de suivre les enseignements passés en ligne à partir de la deuxième quinzaine de mars, et à nos élèves en échange dans nos quelques 480 universités partenaires de poursuivre leur scolarité à distance.
Enfin, la Direction des affaires internationales a épaulé les étudiants bloqués dans leur pays de résidence à la suite de la brusque fermeture des frontières, en faisant le lien avec les autorités françaises, la cellule de crise du Quai d’Orsay et les postes des ambassades.