Ils et elles ont choisi l'Ecole de journalisme de Sciences Po

  • Paroles de journalistesParoles de journalistes

Aujourd'hui, dans le contexte d'une pandémie mondiale, le journalisme est vital pour distinguer le vrai du faux et raconter les enjeux d'un monde nouveau.

A l'Ecole de journalisme de Sciences Po, les programmes sont faits sur mesure pour répondre à ces défis.

Gilles Bouleau, présentateur du 20 heures de TF1, Kethevane Gorjestani, correspondante pour France 24 à Washington DC, aux Etats-Unis, Romain Harent, journaliste à L'Equipe, lauréat de la bourse Jacques Goddet en 2018, Alan Katz, chef de service des enquêtes financières en Europe à Bloomberg et enseignant, Chine Labbé, rédactrice en chef de NewsGuard Europe, Daphnée Denis, rédactrice en chef à Brut, et Guillemette Franquet, reporter à RTL Soir avec Thomas Sotto...

Ces diplômés et ces journalistes professionnels qui font partie du corps enseignant de l'Ecole de journalisme de Sciences Po évoquent leurs parcours, en France et à l'international, et l'intérêt d'avoir suivi les formations en journalisme de Sciences Po.

Découvrez leurs témoignages en vidéo.

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Deux master class exceptionnelles

Sur ce que les journalistes doivent savoir de la situation sanitaire
  • Claude Harel et Patrick BercheClaude Harel et Patrick Berche

L'École de journalisme de Sciences Po a l'honneur de vous inviter à deux master class exceptionnelles, proposées par Claude Harel, coordinateur pédagogique à la Faculté de médecine de Paris Descartes et rédacteur en chef de la revue "Histoire de la médecine" de l'Université Descartes.

#1 L'une avec le Docteur Patrick Berche, ex-directeur de l'Institut Pasteur, sur ce que les journalistes doivent savoir des épidémies.

  • Quand ? Vendredi 13 novembre 2020 à 11h15, heure française
  • Où ? https://sciencespo.zoom.us/j/96751988375
  • Qui ? Tous les élèves de l'Ecole de journalisme de Sciences Po. Le public extérieur peut également se connecter sur le lien ci-dessus.

    #2 La seconde sur ce que les journalistes doivent savoir de la prise en charge des symptomologies liées au COVID en milieu hospitalier.

    • Quand ? Vendredi 20 novembre 2020 à 11h15, heure française
    • Où ? https://sciencespo.zoom.us/j/96751988375
    • Qui ? Tous les élèves de l'Ecole de journalisme de Sciences Po. Le public extérieur peut également se connecter sur le lien ci-dessus.

    Sruthi Gottipati rejoint l'Ecole de journalisme

    • Sruthi GottipatiSruthi Gottipati

    COMMUNIQUE, Paris, le 9 novembre 2020 - L'Ecole de journalisme de Sciences Po est heureuse d'annoncer la nomination de Sruthi Gottipati au poste de professeur associé. 

    Journaliste professionnelle, diplômée de la Columbia University's Graduate School of Journalism, Sruthi Gottipati est directrice adjointe de Brut pour les activités internationales. En tant que fondatrice de Brut India, elle a aidé à monter un média massivement regardé sur les réseaux sociaux en Inde en partant de zéro. Par le passé, elle a été recompensée par les bourses de l'International Women's Media Foundation et de l'International Reporting Project pour réaliser des reportages inédits sur l'Afrique et l'Amérique latine.

    Avant cela, elle a été journaliste reporter aux Etats-Unis et en Inde, où elle a couvert l'information généraliste et politique pour l'agence Reuters et le New York Times. Elle enseigne en anglais à l'Ecole de journalisme de Sciences Po depuis 2015. 

    L'Ecole de journalisme de Sciences Po prévoit de continuer son développement international, notamment avec le master joint Journalism and International Affairs, le double diplôme Columbia / Sciences Po en journalisme, et la consolidation de ses programmes dispensés dans le cadre du Centre des Médias, en français et en anglais, pour offrir une solide éducation aux médias aux étudiants de Sciences Po. 

    Nabil Wakim en master class

    C'est vendredi et c'est en ligne
    • Nabil WakimNabil Wakim

    L'École de journalisme de Sciences Po a l'honneur de vous inviter à la master class de Nabil Wakim, journaliste au Monde depuis 2004. Il a été chef du service politique pendant la présidentielle de 2012, rédacteur en chef et directeur de l'innovation éditoriale. Il couvre aujourd'hui les enjeux de l'énergie et du climat. Il est également enseignant à l'Ecole de journalisme de Sciences Po et fellow de la Nieman Foundation à Harvard.

    Il est l'auteur de L'Arabe pour tous - Pourquoi ma langue est taboue en France (éd. Seuil), un livre personnel et politique qui revient sur sa relation avec sa langue maternelle et sur les difficultés de l'enseignement de l'arabe en France.

    • Quand ? Vendredi 6 novembre 2020 à 11h15, heure française
    • Où ?  https://sciencespo.zoom.us/j/91505215013
    • Qui ? Tous les élèves de l'Ecole de journalisme de Sciences Po. Le public extérieur peut également se connecter sur le lien ci-dessus.

    Enseigner en temps de COVID, c'est capter l'attention

    Premier point d'étape
    • Un atelier dispensé en hybride à l'Ecole de journalisme de Sciences Po Un atelier dispensé en hybride à l'Ecole de journalisme de Sciences Po

    Après sept semaines d’enseignements mixant présentiel, hybride et distanciel à l’Ecole de journalisme de Sciences Po, voici un premier point d’étape sur la pédagogie dans le contexte du COVID-19 écrit par Alice Antheaume, la directrice exécutive. Avec des cours qui doivent capter l’attention des élèves, tout en reposant sur une rythmique bien connue des émissions de télévisions, radios, et podcasts.

    “J’ai l’impression d’avoir couru un marathon”, halète un journaliste, à la sortie de son cours à l’Ecole de journalisme de Sciences Po. “C’est comme si j’avais animé une édition spéciale en direct sur une antenne pendant deux heures”, souffle un autre.

    Les enseignants qui assurent leurs sessions de cours en hybride, avec une partie des élèves en présentiel, et l’autre partie connectée via vidéoconférence, déploient une énergie folle pour capter l’attention de deux populations en même temps, l’une assise masquée dans une salle de classe, occupant un siège sur deux, et l’autre à distance, dont les visages découverts apparaissent dans des vignettes sur Zoom.

    Mission impossible? Si la durée maximale d’attention de la génération des millennials est évaluée à 9 secondes, et à 30 minutes “le temps d’exposition aux écrans au-delà duquel apparaît une menace pour la santé mentale”, rappelle Bruno Patino dans son livre “La Civilisation du poisson rouge” (éd. Grasset, 2019), l’expérience de l’enseignement en ligne ou en hybride est d’emblée condamnée.

    “Ce n’est pas une question de quantité de minutes ou secondes, mais une question de jauge de la vidéoconférence”, reprend le Doyen de l’Ecole de journalisme de Sciences Po pour qui “il y a une corrélation entre la passivité et le nombre d’élèves”. En clair, plus le nombre de personnes connectées est élevé, plus le risque de passivité est grand.

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    Le critère de cette jauge?

    • Si l’enseignement est 100% en ligne, c’est voir l’ensemble des visages de la classe d’un seul regard, c’est-à-dire dans la vue en mosaïque offerte par Zoom — soit 16 personnes -, sans devoir passer aux pages suivantes pour afficher d’autres participants. Cela pour favoriser l’activité, au sens opposé à la passivité, face à un cours. 
    • Si l’enseignement est en hybride, la jauge tient à la proportion entre élèves en présentiel et élèves en distanciel. Si les élèves en présentiel sont plus nombreux que ceux à distance, alors ceux qui sont en distance peuvent se sentir délaissés. 

    Si ces jauges sont surveillées, alors le cours peut être conçu comme un conducteur d’émission ou de podcast, avec la thématique du jour, des séquences variées, des ruptures dans le rythme, du suspens, des moments de respiration, d’interactivité, et même des espaces pour l’humour. C’est cette rythmique bien connue des antennes de télévision et de radios qu’il faut essayer de reproduire, le tout en direct pour enseigner.

    Un conducteur de cours type émission télévisée

    Comme sur un plateau de télévision ou dans un studio, les micros sont ouverts et les caméras allumées. “Je demande à chaque élève de garder sa caméra allumée pour que les échanges soient interactifs”, confirme Cyril Morin, journaliste à Eurosport et intervenant à l’Ecole de journalisme de Sciences Po, “c’est alors plus simple d’interpeller un élève pour qu’il rebondisse sur une idée”. Même règle dans le cours de Béatrice Denaes, ancienne médiatrice à Radio France : “je leur demande de ne jamais couper leurs micros”.

    En effet, si, avant de parler, un élève a déjà deux actions à effectuer (“demuter” son micro et allumer sa caméra), la probabilité qu’une prise de parole survienne s’amenuise. Pour favoriser les échanges, l’enseignant peut aussi se connecter dix minutes avant le début du cours. “Comme avant dans ma salle de classe, si l’on peut dire, je discute avec les premiers arrivés”, reprend Béatrice Denaes.

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