Prix de Master en histoire du XIXe siècle - Nouvelle Edition

Date limite : 15 novembre 2022

Prix de Master en histoire du XIXe siècle - Nouvelle Edition

Présentation

Le centre d’histoire du XIXe siècle (université Paris 1 / Sorbonne université) et la revue d’histoire du XIXe siècle (Société d’histoire de la révolution de 1848 et des révolutions du XIXe siècle) souhaitent encourager et promouvoir la recherche en histoire du XIXe siècle. À cette fin, ils ont décidé de décerner chaque année un prix distinguant le meilleur mémoire de master 2 consacré à l’histoire du XIXe siècle (1818-1914), tous espaces concernés.

Le mémoire devra être rédigé en français et avoir été soutenu entre le 1er juin et le 30 septembre de l’année universitaire.

Prix

Une réception en Sorbonne récompensera le lauréat qui se verra attribuer une somme de 350 euros (en ouvrages ou frais de mission) ainsi que la publication dans la revue d’un article issu de son mémoire.

Modalités de candidature

Le dépôt des candidatures est fixé au 15 novembre 2022

Les étudiants et professeurs intéressés peuvent se procurer le formulaire de candidature par courrier électronique auprès de sophie.lhermitte@univ-paris1.fr 

Jury

Le jury sera composé de huit membres appartenant au Centre d’histoire du XIXe siècle et au comité de rédaction de la revue.

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AAC | 12 prix de 2500 euros pour chercheurs et enseignants-chercheurs sur le thème "Un monde en guerre ?"

Date limite : 31/10/2022
  • Fondation pour les sciences socialesFondation pour les sciences sociales

Un monde en guerre ?


Le présent appel à contributions scientifiques s’adresse aux enseignants-chercheurs, chercheurs et post-doctorants de toutes les disciplines des sciences sociales au sens large. Sont éligibles les personnes de toute nationalité et tout statut, rattachées à des institutions de recherche françaises (même si elles exercent à l’étranger) ou européennes et titulaires d’une thèse de doctorat.

Les candidats sont invités à proposer des thèmes de recherche sans se limiter à ceux évoqués dans cet appel (voir le projet scientifique en cliquant ici). Le thème proposé se prête à diverses approches et présente des enjeux pour les sciences politiques, l’économie, les sciences cognitives, la psychologie, le droit, l’anthropologie, la démographie, la sociologie, l’histoire et les études littéraires. Toutes ces disciplines sont invitées à éclairer ce thème selon leurs propres méthodes – théoriques ou empiriques – et leurs problématiques spécifiques.

Nourries de données, menées selon des méthodes innovantes, les contributions devront être déposées auprès de revues à comité de lecture. Parallèlement, une version destinée à un plus large public sera présentée fin 2023 lors de la 11ème Journée des Sciences Sociales et fera également l’objet d’une publication dans l’ouvrage collectif de la Fondation. L’évènement sera précédé de trois journées de travail au cours desquelles les lauréats seront invités à discuter de leur projet d’article et à se former à la prise de parole.

Vous trouverez l’intégralité de l’appel sur la page internet de la Fondation pour les Sciences Sociales (FSS) : https://fondation-sciences-sociales.org/appel-a-candidatures-pour-la-journee-pour-les-sciences-sociales-2023-un-monde-en-guerre/

La Fondation entend ainsi soutenir les chercheurs (chercheurs, enseignants-chercheurs, post-doctorants,…) désireux de faire œuvre originale et de diffuser leurs travaux à un large public. Elle offre ainsi 12 prix de 2500 euros (payés en fin de programme sous forme de droits d’auteur) chacun pour la rédaction d'un article inédit qui soit publiable dans une revue scientifique et d’un chapitre dans un ouvrage collectif de la Fondation.

Après la sélection des candidatures (novembre 2022) par le jury (voir les membres du Comité scientifique de la FSS en cliquant ici) trois réunions de travail seront organisées au courant de l’année 2022/2023 avec les chercheurs sélectionnés. Fin 2023, la Fondation organisera une « Journée des sciences sociales » où les douze auteurs seront invités à présenter leur travail dans une version française accessible à un large public et qui sera publiée dans un ouvrage collectif. Tous les frais (voyage, hôtel, repas, etc..) associés à ces réunions et colloque sont entièrement pris en charge par la Fondation.

Vous pouvez poser votre propre candidature en soumettant par voie électronique un projet d'une page (téléchargez le formulaire joint en cliquant ici), ou bien diffuser cet appel aux chercheurs de votre entourage susceptibles d'être intéressés.


Clôture de l'appel : 31 octobre 2022, à minuit
Sélection des candidats et résultats de l’appel : mi-novembre 2022
Contact pour toute information: contact@fondation-sciences-sociales.org
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La crise du sida à Berlin (1980 à nos jours)

Atelier topographique d'histoire, juin 2022
  • Actualité Sciences PoActualité Sciences Po

RAPPORT de l’atelier topographique d’histoire
sur le terrain pour jeunes chercheur.e.s

La crise du sida à Berlin (1980-2020) :
urgence médicale, discours politiques et pratiques mémorielles

Lundi 6 juin – Samedi 11 juin 2022

Une collaboration entre le Centre d’histoire de Sciences Po, Paris (Elissa Mailänder), le Centre Marc Bloch e.V., Berlin (Aurélie Denoyer) et le Laboratoire ICT / Les Europes dans le monde, Paris (Patrick Farges) L’actualité épidémiologique et les défis posés à la santé publique incitent à réexaminer l’histoire d’une autre pandémie, celle du VIH/sida. En 1981, une forme particulière de pneumonie est diagnostiquée, d’abord aux États-Unis, puis en Europe, notamment chez les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, provoquant, pour des années, une « épidémie de signification » (Paula Treichler, 1987). Puis, au milieu des années 1980, en Amérique du Nord et en Europe occidentale, l’épidémie du VIH/sida se propage de manière exponentielle. Les médias évoquent dans un premier temps un « cancer gay », puis la « maladie des 4 H » (héroïnomanes, Haïtiens, homosexuels, hémophiles), stigmatisant ainsi certains groupes sociaux. Dans un tel contexte de « panique sexuelle » et d’urgence médicale, sanitaire et sociétale, le milieu associatif et militant, les arts et la littérature mais aussi l’activisme culturel ont constitué des pôles de résistance et de solidarité, en réponse à l’action des pouvoirs publics, à l’impuissance de la médecine et aux discours et pratiques d’exclusion et de stigmatisation. La perspective proposée dans le cadre de cet atelier topographique était donc d’interroger le VIH/sida comme phénomène multiple et croisé. Le VIH/sida se caractérise par une forme de paradoxe : si les discours médiatique et scientifique des années 1980-90 ont fortement marqué les sociétés occidentales, et plus particulièrement les grandes agglomérations urbaines, la transmission de la mémoire de cette crise est, jusqu’à nos jours, complexe et les réflexions interdisciplinaires, au croisement des sciences humaines et sociales, des sciences naturelles et de la médecine, commencent seulement à s’imposer. À ce titre, le cas berlinois est apparu comme un important noeud européen, voire transatlantique. Ville-palimpseste, Berlin incarne comme peu de lieux la séparation Est/Ouest, dont elle garde des traces vives. Après avoir d’abord nié l’épidémie comme « phénomène capitaliste » et loué le mur comme protection sanitaire, la République Démocratique Allemande (RDA) a mis en place une politique de traçage des malades et de leurs contacts, que seule une dictature avec un système de santé centralisé rendait possible. Prônant une morale sexuelle conservatrice comme meilleure protection contre le virus, une première exposition sur ce thème était organisée au Deutsches Hygiene-Museum de RDA en 1988. À l’Ouest, en République Fédérale d’Allemagne (RFA), certaines figures politiques, comme la ministre fédérale de la Santé de 1985 à 1988, Rita Sü.muth, ont défendu une politique de prévention active. En revanche, le climat politique général durant le mandat du chancelier chrétien-démocrate Helmut Kohl demeurait hostile, conduisant à une stigmatisation des malades. Dans cet État qui n’avait toujours pas abrogé le « paragraphe 175 » criminalisant l’homosexualité entre hommes âgés de moins de 21 ans, l’exposition au VIH et sa transmission étaient poursuivies pénalement. Ainsi, en 1989, la chute du mur, encore perçue comme inconcevable quelques mois auparavant, a fait de Berlin un carrefour de politiques publiques divergentes et de communautés LGBT* qui vivaient la crise du VIH/sida de manières très différentes. L’atelier topographique avait pour objectif d’allier des conférences thématiques et des déambulations dans l’actuelle capitale allemande, placées sous le signe de la mémoire de cell·eux qui ont lutté, vécu et choisi de parler de la crise du VIH/sida. Il s’adressait à des doctorant·e·s et postdoctorant ·e·s issu·e·s des humanités, des sciences sociales et de la médecine afin d’encourager un dialogue interdisciplinaire. L’ambition était de faire intervenir, d’une part, des spécialistes d’une sociohistoire culturelle du sida ; d’autre part de rencontrer des expert·e·s (médecins, muséographes, travailleurs sociaux/travailleuses sociales) et de visiter des lieux emblématiques. Ainsi, les participant·e·s pouvaient se confronter à des registres de narration et des récits mémoriels différents, au travers d’interventions de personnes aux profils divers, portant alternativement des formes de savoirs-experts et de savoirs-militants. Aux différents registres narratifs correspondaient souvent des lieux spécifiques, ce qui permettait aussi d’aborder la question des (in)visibilisations dans l’espace urbain.

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Ouverture du séminaire "Humanités politiques" / Political Humanities first session

22 sept. 2022 - 17:00
  • Actualité Sciences PoActualité Sciences Po

Seminaire Humanités politiques 
Recitals: Foundations, Fictions and Translations.

The first session will run Thursday, 22 September 2022 at 17:00 CET. Registration is required, as access to the seminar material is restricted to registered participants only.

To register, please use this link.

For programme for this term is: 
  • 22 September: Political Humanities Through the Looking Glass 
  • 6 October: Corpus Iuris and the Mysteries of Law
  • 20 October: Foundations and Transgressions 
  • 10 November: Creative Freedom and Freedom of Expression: Debating fiction and art in a courtroom
  • 24 November: Counterfactuals and Thought experiments: The Ironic Twist
We look forward to your participation!
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