Né à Bazas (Gironde) le 22 novembre 1876, Anatole de Monzie, avocat de formation, embrasse une carrière de haut fonctionnaire dès le début du...
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Né à Bazas (Gironde) le 22 novembre 1876, Anatole de Monzie, avocat de formation, embrasse une carrière de haut fonctionnaire dès le début du siècle. En 1902, il devient chef de cabinet du ministre de l'Instruction publique puis de celui de la Justice.
Élu député Républicain socialiste puis socialiste du Lot (1909-1919 et 1929-1940) et sénateur (1920-1929), il devient sous-secrétaire d’État à la Marine marchande en 1913.
En 1925, il est nommé ministre des Finances pour quelques jours puis ministre de l'Instruction publique (avril-octobre 1925) avant d’être un court moment Garde des Sceaux. Il est ensuite ministre des Travaux publics (octobre 1925-juin 1926) puis fait un bref retour au ministère des Finances. En 1932, il devient ministre de l'Éducation nationale (1932-1934) et crée notamment le Bureau universitaire de statistiques, en liaison avec l’Union nationale des étudiants de France, la Confédération des travailleurs intellectuels et la Fédération des parents d’élèves de l’enseignement secondaire. En 1938, il revient au ministère des Travaux publics dans le 3e cabinet Daladier puis en 1940 dans le cabinet de Paul Reynaud. Il vote les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain le 10 juillet 1940. Il reste maire de Cahors durant l’Occupation.
Il décède à Paris le 11 janvier 1947.