Si certains cherchent la performance en se focalisant sur l’optimisation des performances et une proximité accrue vis-à-vis de leurs clients, d’autres préfèrent se concentrer sur l’amélioration de leur « empreinte sociale » en intégrant au sein même de leur réflexion organisationnelle les notions de liberté, d’égalité et de bonheur.
A l’origine de cet engouement, on trouve une variété de bestsellers écrits par des entrepreneurs, des théoriciens du management et des journalistes. Notons parmi les plus récents, l’américain Tony Hsieh’s avec « L’entreprise du bonheur », l’Indien Vineet Nayar avec « Les employés d’abord, les clients ensuite » et le français Isaac Getz avec « Liberté et Cie » co-écrit avec Brian Carney.
Par des voies différentes, ces ouvrages font la promesse d’une performance augmentée grâce notamment à des salariés « libérés » des nombreuses contraintes aliénantes qu’ils subissent, en créant un système de fonctionnement bien plus « égalitaire » que le modèle dominant actuel tout en ayant comme soucis principal celui de faire le « bonheur » de chaque acteur du corps social.
Ces nouvelles solutions organisationnelles sont-elles révélatrices de l’évolution des attentes sociales dans notre société ou bien de simples phénomènes de mode ?
Jeudi 7 juillet, une table ronde autour de cette question a réuni :
- Henri Bergeron, Chargé de recherches, CNRS et Directeur du Master Organisation et Management des Ressources Humaines de Sciences Po
- Éric-Jean Garcia, professeur affilié à Sciences Po, Directeur de l’Executive Master Trajectoires Dirigeants
- Sylvie Joseph, directrice du programme Transformation Interne, Le Groupe La Poste
- Christophe Thuillier, président Directeur Général, AGESYS
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