Le changement, une constante dans la vie des salariés.

Depuis les années 2000, le travail s’est individualisé, avec l’émergence d’évaluations et d’objectifs personnalisés. La relation au travail a également changé. On demande de plus en plus aux salariés de s’impliquer personnellement, d’être courageux, réactifs, intuitifs et aventuriers pour progresser. Bien sûr, le développement informatique a transformé la relation au travail, avec, par exemple, le télétravail et le coworking.  Malgré tout, le travail reste encadré par des protocoles, des procédures et des méthodologies, en particulier pour les cadres et les experts… au point de voir apparaître sur la scène publique le thème de la souffrance au travail, dont on parlait peu au moment des Trente Glorieuses.

Tout à fait ! C’est même un aspect primordial du nouvel environnement professionnel. Aujourd’hui, l’entreprise moderne cherche des personnes capables de bien comprendre ce qu’on attend d’elles, capables de rebondir, d’accepter et de prendre des risques, de passer d’un métier à un autre. Entre les restructurations de services, de départements, les recompositions de métiers, les changements de logiciels, les externalisations, les déménagements, la mobilité systématique de la hiérarchie, etc., on demande aux salariés de savoir être flexibles, de relever les défis et de sortir de leur « zone de confort », pour reprendre la littérature de nombreuses entreprises.