Le débat était articulé autour de la question de l’impact des nouveaux codes du monde numérique sur les industries culturelles. Car en permettant à la multitude de participer à la création et au partage des savoirs, internet a aboli la frontière entre producteurs et consommateurs de biens culturels, et a développé de nouveaux modes de création de valeur. Massivement adoptées par les individus, les nouvelles pratiques instaurées par le web 2.0 ne menacent pas l’existence du cinéma, de la musique ou des livres, mais remettent en cause les logiques économiques qui ont dominé ces métiers jusqu’à présent.
Loin de céder au catastrophisme ambiant, Emmanuel Durand a proposé des clés pour faire face à l’incertitude et relever les défis du nouveau monde numérique.