A l’heure des réseaux sociaux et du zapping permanent, alors que l’on exige de chacun une disponibilité de tous les instants et où tout événement semble devoir susciter une réponse immédiate, quelles formes adoptent les nouvelles stratégies de communication politique ?
> La communication remplace-t-elle la politique ?
Pourquoi la sphère politique accorde-t-elle une place si importante à la communication ? Moins de contenu plus de forme : les politiques sont-ils avant tout des communicants ? Qui sont ces conseillers de l’ombre qui façonnent l’image politique et du politique ?
> Quelles sont les nouvelles règles de la communication politique à l’ère digitale ?
Entre impératifs de présence et d’immédiateté, de transparence et de représentation, comment les politiques communiquent-ils ?
« Election Google », « élection twitter », « élection facebook » et aujourd’hui « élection snapchat » : quelle place pour les réseaux sociaux et les médias dans les stratégies de communication électorale et plus largement politique ?
> Quels sont les effets de la mise en scène du pouvoir politique sur l’opinion ?
La communication est-elle convaincante ? De celui qui montre, qui donne à voir, qui regarde : qui est le plus puissant ?
Mardi 24 mai 2016, une table ronde autour de ces questions a réuni :
- Dominique Reynié, enseignant chercheur, Sciences Po
- François Bazin, journaliste et éditorialiste, auteur de l’ouvrage Le sorcier de l’Elysée
- Sacha Mandel, co-gérant de Majorelle PR & Events
- Isabelle Veyrat-Masson, historienne et sociologue des médias, directrice de recherche au CNRS et directrice du Laboratoire Communication et Politique (CNRS)
Les échanges étaient modérés par Hélène Risser, journaliste et animatrice de l’émission “Déshabillons-les”, Public Sénat.
