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17.11.2020

« J’ai acquis une plus grande en confiance en moi et j’ai eu de belles opportunités de développement. »

Juriste de formation, Oriana Labruyère a ressenti le besoin de bousculer son quotidien professionnel et de sortir de sa zone de confort. Elle décide alors de se lancer dans le Certificat Data Protection Officer. Retour sur une expérience de formation unique qui s’est déroulée en plein Covid-19.

Pourquoi avez-vous décidé de suivre le Certificat Data Protection officer ?

Oriana Labruyère - J’ai débuté ma vie professionnelle en 2012, après avoir obtenu un DUT de gestion et un Master de Droit. Tout s’est enchaîné de manière assez logique. J’ai commencé mon parcours en tant que juriste, d’abord en République Démocratique du Congo, puis dans un grand cabinet, et enfin dans une start-up. J’ai ensuite poursuivi ma formation au sein de l’Ecole du Barreau de Paris, tout en étant salariée.  Après quelques mois au sein de la Cour d’appel de Paris, j’ai intégré le Cabinet Grant Thornton Société d’Avocats au sein duquel j’ai prêté serment.  J’ai toujours voulu me mettre à mon compte et après la naissance de mon fils, c’est devenu une évidence. Je n’avais pas envie de sécurité : j’avais besoin de liberté. J’ai donc créé mon cabinet en 2018.  Même avec les challenges inhérents à la vie active, j’ai ressenti une certaine lassitude intellectuelle. Il était devenu évident que j’avais besoin de me challenger. C’est délicat de se remettre en question quand on est happé par le quotidien. Mais j’ai tout de même eu envie de me bousculer et de me confronter à moi-même.  Je n’ai pas voulu rester dans ma zone de confort et suivre une formation juridique.  J’ai choisi le car le programme répondait à cette envie de challenge. C’était la promesse d’un enseignement de qualité, qui ne serait pas uniquement axé sur le droit ou l’informatique mais aussi sur la connaissance des organisations, et ce à travers la sociologie.

Comment s’est déroulée votre formation ?

Oriana Labruyère - Nous avons eu une promotion un peu particulière : nous sommes la promotion Covid-19.  La formation a débuté avant le premier confinement. Nous avons donc eu la chance de pouvoir venir à Sciences Po, de rencontrer l’équipe pédagogique et de découvrir notre promotion.  Ensuite, quand le confinement a été annoncé, nous avons eu un temps de pause. Pendant quelques semaines nous n’avons pas eu cours. Il fallait que chacun trouve ses marques, son nouveau fonctionnement. Nous avons alors créé un groupe de discussion, qui nous a permis de beaucoup échanger, et qui a contribué à notre cohésion. Puis les cours ont repris, d’abord à distance, puis en présentiel.  Je n’ai pas tant été surprise par la qualité des enseignements, qui est bien sûr au rendez-vous, mais bien par l’alchimie qui est née au fil des semaines. C’était vraiment très agréable d’être entourée d’autres professionnels qui apportent leur regard, leur expertise.  La formation nous a aussi permis de rencontrer des DPO de grands groupes, des représentants de la CNIL et de l’ANSSI. Ces échanges ont été précieux. 

Et depuis ?

Oriana Labruyère - Depuis, j’ai acquis une plus grande en confiance en moi et j’ai eu de belles opportunités de développement.  Le premier bénéfice, très inattendu, est que cette formation a aussi augmenté ma visibilité.  J’ai ainsi eu la chance d’intervenir à plusieurs reprises dans des émissions de télévision notamment sur la fin du privacy shield ou la gestion de crise cyber. Je suis aussi maintenant très souvent sollicitée pour des articles dans la presse.  Ensuite, quand je suis arrivée à la formation j’étais atteinte, comme beaucoup de femmes, du fameux syndrome de l’imposteur - notamment car je suis assez jeune. Puis, au fil des jours, côtoyer d’autres professionnels et échanger sans barrière avec les intervenants m’a guérie, un peu. Je me sens plus légitime.   C’est sans doute pour toutes ces raisons que je referai ce choix, sans hésiter ! 

Un conseil pour celles et ceux qui hésiteraient à se lancer ?

Oriana Labruyère - Pas un conseil, deux conseils :  -    Posez-vous la question suivante : « est-ce que j’en sortirai meilleure ? » -    Lancez-vous car la réponse à la première question est « oui » ! 

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