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13.04.2017

Formation professionnelle : ce que proposent les candidats à la présidentielle

Les campagnes présidentielles permettent parfois de mesurer l'importance et la progression de certains sujets au sein de la société française. Il en est ainsi de la formation tout au long de la vie, dont la nécessité a été soulignée par les 5 candidats faisant la course en tête dans les sondages, traduisant ainsi un désir fort dans l'opinion. Des candidats qui s'emparent du sujet et avancent des mesures visant à faire évoluer un système de la formation professionnelle qu'ils jugent, aujourd'hui, pas assez efficace. Voici leurs principales propositions.
 

François Fillon : Un « capital formation » pour chaque français

« Donner à chaque salarié et à chaque demandeur d'emploi l'opportunité de se construire une carrière et de se prémunir contre l'inactivité ». Telle est l'ambition portée par François Fillon dans son programme. Pour ce faire, le candidat issu de la primaire de la droite et du centre souhaite revoir « en profondeur » la formation professionnelle. Il dit vouloir « remplacer les dispositifs existants (CPF, CIF...) » par un « capital formation » dont disposerait chaque français. Le moyen, à ses yeux, de « sécuriser les parcours professionnels ».

Benoît Hamon : « Un droit universel à la formation tout au long de la vie »

Le candidat socialiste appelle à un « droit universel à la formation tout au long de la vie ». Pour atteindre cet objectif, il souhaite orchestrer un rapprochement entre formation continue et formation initiale. Autre volonté affichée : assurer « une meilleure prise en compte des certifications et qualifications obtenues à l'issue des formations. » Benoît Hamon précise enfin que « les universités et écoles seront amenées à devenir les principaux acteurs de la formation continue, ce qui suppose d'investir dans l'ingénierie pédagogique et dans la promotion de cette offre nouvelle. »

Emmanuel Macron : Un lien direct entre les actifs et les prestataires de formation

Le candidat d'En Marche ! avance, dans son programme, les contours d'une vaste réforme de la formation professionnelle. Au système de collecte actuel (via les OPCA) et à sa gestion paritaire (syndicats, patronat), il préfère un « service public de la formation et de l'activité », qu'il entend créer. La remise en cause du cadre actuel doit permettre, selon lui, à tous les actifs de « s'adresser directement aux prestataires de formation, sans intermédiaire ». Il est par ailleurs précisé dans son programme que « tous les travailleurs devront pouvoir connaître le vrai niveau et la vraie valeur des formations auxquelles ils aspirent à travers un véritable système d'évaluation. »

Jean-Luc Mélenchon : « Refonder l'organisation de la formation professionnelle »

Le candidat de La France insoumise entend lui aussi faire évoluer le système actuel. Dans son programme, Jean-Luc Mélenchon dit ainsi vouloir « refonder l'organisation de la formation professionnelle des adultes et la formation continue, et l'inclure dans le service public de l'enseignement professionnel. ». Et de préciser : « Elle doit d'abord profiter aux travailleurs pas ou peu qualifiés et aux chômeurs. »

Marine Le Pen : « Une formation professionnelle plus efficace et moins opaque »

Dans son programme, la candidate du Front national précise qu'elle ambitionne de « rendre la formation professionnelle plus efficace ». Marine Le Pen souhaite également faire évoluer le système actuel afin qu'il soit, dit-elle, « moins opaque et moins coûteux ».

 

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