Deux écoles de Sciences Po (journalisme et Executive education) ont porté ce moment de transparence. Il est transversal aux trois domaines de l’activité : marketing, rédactionnel et technique. Trente outils sont identifiés, notés (sur 10) et commentés par leurs utilisateurs. L’anonymat garanti à chacun d’entre eux est bien sûr respecté, mais au global des situations largement partagées apparaissent. En voici quelques-unes :
Google est partout. La présence étendue des produits de la firme de Moutain View est frappante : elle est l’un des fournisseurs de douze catégories d’outils répartis dans les trois domaines.
La production de technologies propriétaires ne désarme pas. Pour vingt-quatre outils, les éditeurs s’efforcent d’avoir leur « solution maison ». Mais c’est l’option qui domine pour seulement cinq outils.
Les outils de gestions des abonnements doivent encore convaincre. Les éditeurs de presse disent en public qu’ils veulent recruter des abonnés. Dans l’anonymat garanti à leurs réponses, ils donnent aux outils de gestion des abonnements la note la plus basse (5,6/10) de toute l’étude.
Les rédactions s’inquiètent de la fin du service CrowTangle. Cet outil qui permet de mesurer l’impact des informations sur des réseaux sociaux doit bientôt disparaître selon son propriétaire, Meta. Pour le moment aucune solution alternative ne s’est imposée.
Les Analytics restent dépendantes de Google. La Cnil a eu beau exiger de grands sites d’information qu’ils renoncent à cette technologie stockant des données utilisateurs dans des serveurs hors d’Europe, plus de la moitié des répondants à l’enquête avouent rester utilisateurs des versions gratuite ou premium de cet outil.
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