Au cœur de la crise sanitaire, les organisations (et tout particulièrement celles de moins de 300 salariés, nous dit l’étude) recentrent donc leurs priorités et souhaitent renforcer leurs engagements environnementaux et sociétaux. Selon le vice-président de l’ANDRH, Benoît Serre, cette progression s’explique avant tout par « la montée en puissance, au cœur de la pandémie, de la dimension sociale et sociétale de la RSE. Elle s’impose enfin avec une force égale aux questions environnementales. La responsabilité sur l’emploi, sur les compétences, sur l’employabilité ou sur la santé des collaborateurs sont autant de sujets que nous voyons progresser aujourd’hui. »
Un facteur d’attractivité pour l’entreprise
Une place plus grande accordée à la RSE en 2021 ? C’est logiquement un indicateur positif pour la certification B Corp. « De nombreuses entreprises ont choisi d’accélérer leur processus B Corp, confirme Augustin Boulot, délégué général de B Lab. La crise leur a montré qu’il était particulièrement important d’être le plus résilient possible, et d’aller à l’opposé d’une vision court-termiste. Cela implique notamment de prendre garde à ne pas affaiblir ses partenaires (clients, fournisseurs…) et de chercher à avoir un impact positif sur la société et sur la planète. » Un défi d’autant plus important que certaines entreprises, très impactées par la crise, font aujourd’hui face à « un enjeu de survie ».