Journée d'étude "retour d'expérience pédagogique" RETEX 2021

Vendredi 26 novembre 2021

Enseigner constitue un des pivots du métier d’universitaire. Si la production scientifique et les activités de recherche sont particulièrement investies tant pour la carrière académique que dans la formation des doctorants, la formation à l’enseignement l’est beaucoup moins. Elle révèle un paradoxe non des moindres puisque l’une des missions premières de l’université consiste à former des étudiants.

Eu égard à ses fonctions premières, le département de Science politique offre un cadre approprié pour mener une réflexion de fond à cet égard, à la fois entre pairs mais aussi et surtout à destination des doctorants qui assurent des conférences de méthode au sein de l’établissement (que ce soit en tant que contractuel ou bien Aters).

L’objectif de cette journée organisée par le Département de Science politique est double :

  • Offrir aux jeunes collègues, en particulier les doctorants, un espace de discussion en vue de les accompagner au mieux dans leur pratique d’enseignants
  • Favoriser les échanges d’expériences sur les manières de former les étudiants aux fondamentaux de la discipline mais aussi aux domaines de spécialisation

Cette année, cette journée sera structurée autour de deux thèmes principaux.

Les ateliers de méthodes en science politique : stabiliser l'offre, enrichir les transmissions 

13h - 15h

Intervenants sur l’offre : Laura Morales, Patrick Le Bihan

Intervenants sur la transmission :

  • Selma Bendjaballah (en distanciel)
  • Juliette Galonnier
  • Laetitia Wolff
  • Alexandre Duval-Stalla

Présidence : Lila Braunschweig

Les liens entre pratique et science politique : regards croisés 

15h15 - 17h15

Intervenants : Eve Plenel, Elie Baranets, Colombe Warin

Présidence : Maureen Clappe et Pablo Barnier-Khawam

Le deuxième panel sur l'enseignement de la science politique par les praticien.e.s s'organise selon trois axes. Dans un premier temps, nous proposons de laisser les intervenant.e.s revenir sur certaines étapes de leur carrière afin de mieux saisir leurs motivations à enseigner la science politique. La compréhension de leur parcours devrait ainsi nous permettre de mieux comprendre les spécificités de leur pédagogie vis-à-vis des enseignant.e.s du monde académique. Ensuite, nous souhaitons étudier la place des savoirs expérientiels dans l'enseignement universitaire ainsi que la production et la circulation des savoirs théoriques et pratiques. La pertinence de cette distinction est à discuter mais nous pouvons déjà nous demander s'il s'agit de savoirs opposés ou complémentaires. Et dans le dernier cas, comment peuvent-ils s'articuler ? Enfin, le troisième axe interroge la dimension politique de l'enseignement en science politique à travers la figure du savant et de l'expert. Quelle est la finalité de cet enseignement. Vise-t-elle seulement à la professionnalisation des étudiant.e.s ou n'y a-t-il pas une volonté d'émancipation intellectuelle ?

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