Communiqué du comité de soutien à Fariba

Soirée de défense des libertés scientifiques et culturelles

Les exécutions de manifestants auxquelles se livre le gouvernement iranien placent nos compatriotes qu'il détient en otages dans une situation radicalement et tragiquement nouvelle.

Singulièrement celles et ceux qui sont détenu(e)s dans la prison d'Evin et dans celle de Mashhad, où ont eu lieu les mises à mort. La peine capitale n'a été abolie en France qu'en 1981, et nous avons gardé à l'esprit les grands textes abolitionnistes, dont l'ouvrage d'Albert Camus.

Nous savons grâce à eux que la prison comprend immédiatement qu'une exécution va avoir lieu dans les prochaines heures et qu'elle l'accompagne de protestations. Nous pouvons imaginer ce qu'endurent nos compatriotes arbitrairement détenus.

Parmi eux Fariba Adelkhah n'ignore pas que le régime aux abois a exterminé en 1988 des milliers de prisonniers à l'issue de procès expéditifs dont l'actuel président de la République, Ebrahim Raïssi, a été un acteur direct. Plusieurs de nos compatriotes, acccusés d'espionnage, encourent la peine de mort.

Les gouvernements européens doivent mettre tout leur poids dans la balance pour obtenir la libération immédiate et inconditionnelle de leurs ressortissants, et l'interruption des exécutions arbitraires dont se rend coupable la République islamique.

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