Pourquoi l’État veut-il gouverner nos comportements ?

11 Octobre 2016

Débat autour de l'ouvrage : Gouverner les conduites, dirigé par Sophie Dubuisson-Quellier, publié aux Presses de Sciences Po.

Pourquoi l’État veut-il gouverner nos comportements ?
« Manger, bouger », « J’éco-rénove, j’économise », « Les médicaments génériques, c’est génial », « Fumer tue »…
Que fait l’État lorsqu’il s’immisce ainsi dans nos vies privées et cherche à orienter nos pratiques ? A-t-il une légitimité pour le faire ? Quels sont les acteurs et les instruments de ce gouvernement des conduites ? Comment les intéressés réagissent-ils ?
Dans sa lutte contre l’obésité, le réchauffement climatique, le surendettement ou encore le déficit de la Sécurité sociale pour ne citer que quelques exemples, l’État cherche moins à exercer un contrôle direct sur les individus ou à transférer sa responsabilité qu’à intervenir dans la régulation économique. À agir par plutôt que sur la demande. Finement articulés à des instruments plus classiques comme la contractualisation ou la réglementation, taxes, labels, prix, nudges ou autres étiquettes lui permettent de s’appuyer sur les mécanismes du marché que sont l’intérêt et la concurrence, d’orienter les pratiques des entreprises, et in fine les comportements des citoyens…

Le débat du 11 octobre 2016 était centré sur l'environnement et la santé et les intervenants étaient :

  • Patrick Castel, sociologue et co-auteur,
  • Serge Hercberg, Professeur de nutrition à la faculté de médecine de Paris 13 / INSERM, coordinateur de l’étude NutriNet Santé,
  • Andy Smith, directeur du Centre Émile Durkheim - Sciences Po Bordeaux - Université de Bordeaux,
  • Sophie Dubuisson-Quellier, sociologue

Modérateur : Hervé Gardette, journaliste et animateur de l'émission Du grain à moudre sur France Culture.
Remplacé par Ludovic Pauchant, journaliste à France Culture, France Inter et France Bleue

Lire le compte-rendu rédigé par Anna Egéa (PDF, 189Ko)

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