Obsolescence programmée : quel est le pouvoir du consommateur ?

3 mai 2018

Débat autour de l'ouvrage : La Consommation engagée (2e édition entièrement actualisée), de Sophie Dubuisson-Quellier, aux Presses de Sciences Po.

Obsolescence programmée : quel est le pouvoir du consommateur ?
Achats bio, boycott, refus de la publicité, éco-villages, véganisme… Multiforme, la consommation engagée fait du marché un lieu de contestation politique contre les excès du capitalisme et de la société d'accumulation.
Dès le XVIIIe siècle apparaît l'idée que les citoyens peuvent, en unissant leurs efforts individuels, infléchir les tendances délétères de la société. Depuis, ce mouvement n’a cessé de grandir et d’étendre ses prérogatives. Aux causes de justice sociale se sont désormais ajoutées les luttes contre la dégradation de l’environnement, pour les circuits courts, contre la souffrance animale, pour l’éthique dans les échanges, etc.
Critique à la fois contre et dans le marché, avec lequel elle entretient une relation ambiguë, la consommation engagée s’impose aujourd’hui comme un mouvement puissant, capable d’influencer les gouvernements, les législateurs et les acteurs économiques.

La discussion sera centrée sur le sujet de l’obsolescence programmée et pour en débattre, nous recevons :

  • Brune Poirson, secrétaire d'État auprès du Ministre de la Transition écologique et solidaire,
  • Dominique Roux-Bauhain http://www.dominiqueroux.fr/accueil/ , professeur de Marketing à l’Université Reims Champagne-Ardenne ( URCA, Laboratoire REGARDS, URCA, Laboratoire REGARDS) ALCOR Research network,
  • Laetitia Vasseur , Co-fondatrice et Déléguée Générale de HOP (Halte à l'Obsolescence Programmée),
  • Sophie Dubuisson-Quellier, sociologue, directrice de recherche et auteure de l'ouvrage.

Débat animé par Guillaume Duval, éditorialiste à Alternatives Economiques et chroniqueur de l’émission « Entendez-vous l’éco » sur France Culture.

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