Faut-il sauver les grandes écoles ?

10 Octobre 2007

Un Petit-Déjeuner du CSO a été organisé autour du nouveau livre de Pierre Veltz, Faut-il sauver les grandes écoles ? De la culture de la sélection à la culture de l’innovation, Paris, Sciences Po Les Presses, 2007.

Cette rencontre a eu lieu le mercredi 10 octobre, de 8h30 à 10h, au CERI (salle de conférences), au 56 rue Jacob (75006 – Paris) en présence de l’auteur, avec Richard Descoings (Directeur de Sciences Po), Pierre Haren (PDG ILOG), Christine Musselin (directrice du CSO). Jean-Claude Lewandowski (Les Echos sup) était modérateur.

Véritables machines à sélection, les grandes écoles constituent d’efficaces cabinets de recrutement pour le CAC 40, sans être pour autant les moteurs de l’économie d’innovation qu’elles pourraient et devraient être, compte tenu de leurs liens privilégiés avec les entreprises. Leur bonne santé apparente est trompeuse et leur degré de fermeture sociologique insupportable.

Loin de pouvoir rivaliser avec les grandes universités scientifiques et technologiques étrangères (foyers de l’économie de la connaissance et fers de lance de la compétitivité de leur pays) les écoles d’ingénieurs sont beaucoup trop petites, fermées et franco-françaises. De fait, la France prend un retard considérable.

Dans son ouvrage, Pierre Veltz ne se contente pas d’un diagnostic. Il propose des solutions : regrouper les écoles en ensembles de taille internationale ; intensifier les liens avec les universités ; accroître la diversité sociale et culturelle ; internationaliser vigoureusement. Selon l’auteur, ces réformes ne demandent que du courage politique et de la créativité.

Retour en haut de page