Quelques semaines avant l'ouverture de la campagne présidentielle, le président sortant Enrique Peña Nieto, incapable de lutter contre la corruption et la violence, termine son mandat en battant des records d'impopularité. Alors, serait-ce la fin de l’historique parti révolutionnaire mexicain ?
- Geoffrey Pleyers Professeur à l'Université de Louvain et chercheur au Collège d'études mondiales.
- Alain Musset Géographe, membre de l'Institut Universitaire de France
- Maria-Teresa Martinez-Trujillo politiste, professeure et chercheuse à l’Ecole de Sciences Sociales au Tecnológico de Monterrey, chercheuse associée au CERI-Sciences Po, responsable de recherche chez Noria Research au Mexique. Elle travaille sur la criminalité et les violences au Mexique
Quelques semaines avant l'ouverture officielle de la campagne présidentielle, le président sortant Enrique PeñaNieto termine son mandat en battant des records d'impopularité. Et le Parti révolutionnaire institutionnel tire un bilan très mitigé de ses six dernières années de gouvernance.
Incapable de lutter contre la corruption, ni d’endiguer la violence, sans compter les scandales qui l’éclaboussent , ses échecs laissent un scrutin très ouvert.
Pour l’heure, c’est le candidat Andrés Manuel Lopez Obrador qui fait figure de favori, avec près 35% d’intentions de vote selon les derniers sondages. Un candidat que les Mexicains connaissent bien puisque cet ancien maire de Mexico s'est déjà présenté deux fois à l'élection présidentielle, ce sera sa 3ème tentative. Et un candidat qui n’hésite pas à s’attaquer au gouvernement actuel : « Dehors la mafia au pouvoir ! » lance-t-il à l’envie lors de ses meetings !
Alors le Mexique sera-t-il emporté par la vague du dégagisme ?
L’affaiblissement des deux partis - le Parti révolutionnaire institutionnel, au pouvoir pendant 70 ans au Mexique et le Parti d’action nationale (PAN), au pouvoir de 2000 à 2012 - pourraient-ils permettre l’émergence d’un nouveau paysage politique ? Et sera-t-il en capacité de répondre aux défis qui attendent le pays.
Une émission préparée par Camille Humbert
Crédits musicaux :
Musique de début : "Soy el control" de Hijo de la Cumbia (label : Ya Basta)
Musique de fin : "Miss Sentimientos" de Los Angeles Azules et Ximena Sarinana
L'équipe
- Production
- Réalisation
- Réalisation
- Collaboration
- Production déléguée
- Collaboration