Libération d’otages à Gaza : comment le Qatar a joué l’intermédiaire entre le Hamas et les États-Unis

Vendredi, deux otages américaines, Judith Raanan et sa fille Natalie, ont été relâchées après une médiation du Qatar, réputé proche du Hamas.

Le Qatar, où est installé le bureau politique du Hamas depuis 2012, est respecté par les États-Unis, fidèle allié d'Israël. (Illustration) PictureAlliance/Icon Sport
Le Qatar, où est installé le bureau politique du Hamas depuis 2012, est respecté par les États-Unis, fidèle allié d'Israël. (Illustration) PictureAlliance/Icon Sport

    Les réactions, unanimes, en disent long sur le succès de la diplomatie qatarienne : le président américain Joe Biden était au « comble de la joie », l’Élysée a salué le « très bon résultat » des négociations et le Hamas a remercié « l’État ami ». Son tour de force ? Avoir convaincu le mouvement islamiste de libérer deux de ses quelque 200 otages, les Américaines Judith et Natalie Raanan. Le Hamas a évoqué « des raisons humanitaires », mais il y trouve sans doute un intérêt qu’on ne connaît pas encore.

    VIDÉO. Guerre Israël-Hamas : deux otages américaines libérées par le Hamas