Comment sauver des otages retenus dans une ville que l’on inonde de bombes ? Question ô combien complexe sur laquelle planche le gouvernement israélien depuis plus d’une semaine. Tiraillé entre sa volonté d’«écraser» le Hamas et les nécessaires négociations pour libérer les 199 otages – dont le dernier bilan a été actualisé ce lundi 16 octobre. «Les efforts concernant les otages sont une priorité nationale», affirmait ce lundi Daniel Hagari, un porte-parole militaire, alors que se profile une offensive d’ampleur contre la bande de Gaza. Selon Etienne Dignat, chercheur associé au Ceri et auteur de la Rançon de la terreur : gouverner le marché des otages (PUF), la pression des familles, dont certaines campent désormais devant le quartier général de l’armée à Tel-Aviv, met le gouvernement dans l’embarras.
Les familles des otages sont particulièrement remontées contre le pouvoir israélien et l’accusent de faire passer la destruction du Hamas av