Moyen-Orient : Bachar al-Assad, le début d’un retour en grâce pour le président syrien ?

Plus de dix ans après en avoir été banni, Bachar al-Assad a fait son retour au sommet de la Ligue arabe, ce vendredi. Le premier pas vers une normalisation sur la scène diplomatique régionale, largement impulsée par l’Arabie saoudite.

Bachar al-Assad (au centre) au sommet de la Ligue arabe, à Djeddah (Arabie saoudite) ce vendredi, avec les présidents égyptien, Abdel Fattah al-Sissi (à droite), et tunisien, Kaïs Saïed (à gauche). Reuters/Sana
Bachar al-Assad (au centre) au sommet de la Ligue arabe, à Djeddah (Arabie saoudite) ce vendredi, avec les présidents égyptien, Abdel Fattah al-Sissi (à droite), et tunisien, Kaïs Saïed (à gauche). Reuters/Sana

    Ce n’est pas tout à fait une absolution. C’est cependant un changement notable et, pour lui, une victoire. Bachar al-Assad a fait son retour, vendredi, au sommet de la Ligue arabe, qui se tient actuellement en Arabie saoudite, plus de dix ans après en avoir été banni. « J’espère que (ce sommet) marquera le début d’une nouvelle phase dans l’action arabe commune en faveur de la solidarité », a-t-il déclaré dans un discours.

    Le président syrien avait été écarté de la scène diplomatique en 2011, quand il a commencé à réprimer dans le sang le soulèvement populaire pacifiste lancé dans le contexte du Printemps arabe. Le coup d’envoi d’une guerre civile dévastatrice, qui a coûté la vie à un demi-million de personnes et causé des millions de déplacements.