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Le Cavaliere, «super Mario», Il Capitano : pourquoi l'Italie cherche sans cesse son sauveur

«Prêts à relever l'Italie», peut-on lire sur ce slogan de Fratelli d'Italia, le parti nationaliste de Giorgia Meloni, ici à Milan, le 11 septembre 2022, en campagne électorale.
«Prêts à relever l'Italie», peut-on lire sur ce slogan de Fratelli d'Italia, le parti nationaliste de Giorgia Meloni, ici à Milan, le 11 septembre 2022, en campagne électorale. FLAVIO LO SCALZO / REUTERS

DÉCRYPTAGE - Giorgia Meloni, à la tête du parti Fratelli d'Italia, est propulsée à la tête de l'Italie après les élections de ce dimanche. Une nouvelle figure providentielle dans un pays condamné à l'instabilité.

Un petit tour et puis s'en vont. Après Renzi le «rottamatore» (le démolisseur), Salvini le «capitano», et «Super Mario» Draghi, l'Italie s'est donnée, ce dimanche soir, un nouveau sauveur pour redresser la barre. Giorgia Meloni, cheffe du parti post-fasciste Fratelli d'Italia, a obtenu entre 22 et 26% des voix, contre 4% en 2018, prétendant ainsi au titre de première présidente du Conseil des ministres.

Ces dernières années, l'Italie semble condamnée à la recherche perpétuelle d'une nouvelle figure providentielle. «Il y a toujours un moment où les médias et une partie de l'opinion se disent qu'une personne peut les sauver. Aujourd'hui une partie de l'Italie se dit qu'avec Meloni, c'est possible», analyse ainsi Marc Lazar, président de la School of Government de l'université LUISS à Rome. «Mais une partie de l'Italie investit tellement dans ce 'sauveur', que s'il n'est pas à la hauteur, l'opinion se renverse», poursuit-il. Et ce, très rapidement. Le capitaine Salvini, présenté comme le nouvel…

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222 commentaires
  • 2513355 (profil non modéré)

    le

    Critiquer l’Italie c’est facile, c’est commode, dire qu’elle cherche leur sauveur c’est enfoncer une porte ouverte. Mais la France n’était-elle pas dans une situation pire que l’Italie, la laïcité nous a conduit à plier les genoux devant une l’arrivée massive d’une population qui ne croit pas à la laïcité, qui a ces lois, ces codes, ses conquêtes, appelées pudiquement « Territoires perdus de la République », qui ne nous aime ni ne nous respecte, qui nous occupe et nous préoccupe, qui vient chercher un dû sous forme allocations diverses, « les droits de l’homme » dont on nous rebat les oreilles depuis des décennies sont leurs droits, pas les nôtres, toutes nos villes, bientôt nos villages sont gangrénés, des trafics de drogues, aux crimes au nom d’une religion, aux viols, la femme étant considérée comme un sous-produit de l’humanité. Tout cela avec la complicité passive de nos politiques, de la justice et aussi le peu de considération accordée à notre Police et à l’éducation. La France est tirée irrémédiablement vers le bas, les françaises et les français ont peur et ils ont raison. L’Italie, sans matières premières, sans énergies fossiles, a une industrie que nous pourrions lui envier, nos politiques la plus part sortis du moule de l’ENA ont raté l’industrie, le nucléaire, l’éducation, la justice, la police, la santé, ont creusé un trou abyssal et nous informe que le temps de l’abondance est fini. Quelle abondance et pour qui ?

  • fontvieille

    le

    Lever les bras, à l'école, c'est juste de la politesse, en "politique", c'est juste montrer qu'on en a "jusque là !"...c'est tout !

  • fontvieille

    le

    Il lui manquait une Giovana d'Arco !

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