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La plupart des activités humaines sont aujourd'hui repensées au nom de la défense de l'environnement et de la lutte contre le réchauffement climatique. Mais l'une d'elles, pourtant parmi les plus anciennes, a longtemps échappé à ce traitement : la guerre. C'est chose faite grâce à Adrien Estève, postdoctorant CNRS au Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po, qui publie Guerre et écologie. L'environnement et le climat dans les politiques de défense aux Presses universitaires de France. Un livre au propos à la fois inattendu – la guerre, n'est-ce pas avant tout des drames humains ? – et tout à fait dans l'air du temps depuis la relance par Vladimir Poutine du conflit en Ukraine et la prise de conscience mondiale de la situation climatique. Une couverture vert pétant, un...
Moderne.
Oubliant les pratiques anciennes de projections de cadavres infectés par dessus les remparts, ainsi que de pollution durable des puits en y noyant une charogne.
Négligeant surtout les conséquences (non écologiques ? ) du partage/création de la COM. Car de "La guerre des Gaules" ne rendant compte qu'après des années d'une interprétation toute personnelle de l'Histoire, nous en sommes à une indigestion continue de COM instantanée 24/24... Car c'est là l'ouverture à toutes les pollutions idéologiques par des manipulateurs patentés nationaux (non, aucun nom ! Mais celui que vous avez en tête en est un !).
Le moteur d'un char de combat produit à lui seul au moins 20 ou 30 fois plus de CO2 au km que la voiture en parrfait état qu'on veut m'obliger à poubelliser contre une électrique pour sauver la planète. Et que dire quand il tire au canon ? Surtout contre un dépôt de carburants !
Dans la même série, les giga-incendies de puits de pétrole pendant des mois allumés en leur temps par les Irakiens n'avaient pas ému outre mesure les Hidalgo et autre Rousseau : il n'y avait pas là matière à culpabiliser le mâle blanc dominant français.
Cela étant, s'il prend au camarade Vladimir l'envie d'appuyer sur le bouton, le bilan carbone des villes dévastées par le feu risque fort de dépasser de plusieurs ordres de grandeur celui, il y a 7 décennies, de Dresde, Berlin, Tokyo et Hiroshima réunis... Les écolos (s'il en reste) s'émouvront-ils de ce qu'un pourcentage non négligeable du carbone considéré provienne de la chair des centaines de milliers d'êtres humains grillés vifs ?...
La planète avant tout!; certes... Mais l'abomination d'une guerre doit d'abord être considérée en termes de misère humaine.
Il est une situation où les deux se rejoignent cependant, c'est "l'hiver nucléaire" : un confit nucléaire, même limité et local, dont les conséquences sur l'ensoleillement de la terre pourrait signifier la mort de tout ou grande partie de l'ensemble de l'humanité.
Mais, de grâce, que l'on s'émeuve de ces horreurs d'abord pour ce qu'elles infligent aux hommes plutôt qu'à la planète ! La planète, elle s'en remettra.
Là il en a été émis en masse lors de tous conflits modernes, en Europe et ailleurs. Mais là cela n'inquiète personne...