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Dénouement en trompe-l’œil au Soudan

Le premier ministre soudanais, Abdallah Hamdok, dans son bureau à Khartoum, après la signature, dimanche, d’un accord politique avec les militaires. SUDANATMS PRIME MINISTRY/HANDOUT/Anadolu Agency via AFP

DÉCRYPTAGE - Adballah Hamdok, arrêté il y a un mois par la junte, a repris son poste mais apparaît sous contrôle.

Le retour d’Abdallah Hamdok au pouvoir a tout d’un effet de trompe-l’œil. En rendant officiellement une partie des responsabilités à ce premier ministre civil, le général soudanais Abdel Fattah al-Burhan semble, un mois après son coup d’État du 25 octobre, revenir dans le droit chemin en se conformant aux exigences de la communauté internationale. Un accord a ainsi été signé et promesse a été faite de libérer tous les prisonniers politiques ainsi que de retourner au partage du pouvoir entre civils et militaires.

Dans les faits, l’officier et l’armée apparaissent plutôt gagner sur tous les tableaux. En signant un accord dimanche, Abdallah Hamdok, en résidence surveillée depuis le putsch, a accepté bien des conditions. «Le premier ministre a totalement capitulé», affirme Magdi Gizouli, chercheur au Rift Valley Institute. «Hamdok est un homme politique modéré qui, par culture, est intéressé au compromis et qui a eu très peur des violences», souligne Roland Marchal, chercheur à Sciences Po.

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