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Crise transatlantique : le retour de la realpolitik 

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La crise avec les Etats-Unis est l'occasion pour leurs alliés de retrouver des marges de manoeuvre là où il y a désaccord et de réévaluer les termes de leurs soutiens et adhésions. Centré sur sa rivalité avec la Chine, Washington délaisse des espaces qui peuvent présenter des opportunités.

Le président américain, Joe Biden, lors de son discours à l'Assemblée générale des Nations unies, le 21 septembre dernier.
Le président américain, Joe Biden, lors de son discours à l'Assemblée générale des Nations unies, le 21 septembre dernier. (REUTERS/Eduardo Munoz/)

Par Virginie Robert

Publié le 1 oct. 2021 à 10:01Mis à jour le 4 oct. 2021 à 17:32
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La politique étrangère menée par Joe Biden a fait bouger les lignes avec une célérité inattendue et une brutalité certaine. Le manque d'égard de la Maison-Blanche , voire son cynisme, envers ses vieux alliés redonne, de fait, de la liberté d'action à ses partenaires. Les moyennes puissances doivent désormais faire la part de ce qu'elles attendent des Etats-Unis et de ce qu'elles peuvent faire sans eux, alors que s'organise son face-à-face avec la Chine.

Il faut faire un tri fondé « sur l'analyse objective de nos intérêts et de nos moyens », explique Thierry de Montbrial, fondateur de la World Policy Conference dont la quatorzième édition se tient à Abu Dhabi cette fin de semaine. La realpolitik fait son retour.

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