Vladimir Poutine, vaccinateur en chef
Lors de sa conférence de presse annuelle, le président a vanté les mérites du vaccin russe et affirmé que si ses services de renseignement avaient empoisonné Alexeï Navalny, celui-ci serait mort
Il ponctue sa remarque d’un petit rire: «Si nous avions voulu l’empoisonner, nous aurions probablement fini le travail.» L’homme dont parle Vladimir Poutine est Alexeï Navalny, soigné en Allemagne après avoir ingéré du Novitchok, un puissant agent neurotoxique, le 20 août. Durant les quatre heures et demie de la conférence de presse tenue jeudi, c’est l’une des rares fois où le président quitte son air impassible.
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