« Poutine utilise la Turquie pour déstabiliser l’Occident »
Loin de dresser Moscou contre Ankara, le conflit du Haut-Karabakh a révélé au contraire l’existence d’une entente cordiale entre les deux puissances rivales. Quelles en sont les racines ? Et quelles en seront les conséquences pour la région et au-delà ? Bayram Balci, directeur de l’Institut français d’Etudes anatoliennes à Istanbul, répond.
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De nombreux analystes jugent la Turquie d’Erdogan et ses ambitions néo-ottomanes responsables de la reprise du conflit dans le Haut-Karabakh. Qu’en pensez-vous ?
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Il y a un peu de mauvaise foi à attribuer les guerres en Libye, en Syrie, et désormais celle du Haut-Karabakh, à Erdogan, en oubliant les dynamiques propres à ces conflits. Ces analystes utilisent à tort le concept de « néo-ottoman ». Or Erdogan n’est pas un « nouveau sultan » qui cherche à reconstituer l’Empire ottoman. L’engagement dans ces conflits n’est pas le signe d’un désir d’expansion d’Ankara. C’est plutôt une tentative — à mon avis mal…
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