La poudrière ivoirienne Contenu réservé aux abonnés
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A moins d'un report de dernière minute, l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire du 31 octobre fait craindre de nouvelles violences dans un pays fracturé mais aux résultats économiques pourtant flatteurs. L'absence de renouvellement générationnel de la classe politique du fait de la candidature de Ouattara est au coeur des tensions.
Par Michel De Grandi
Tout le monde s'inquiète. A moins de trois semaines de l'élection présidentielle et alors que débute la campagne officielle, la Côte d'Ivoire apparaît déjà comme une poudrière. Tandis que l'opposition appelle au boycott et à la désobéissance civile, les craintes d'une poussée de violences ont pris le pas sur le débat de fond au point que l'hypothèse d'un report du scrutin du 31 octobre est évoquée. En août, les quinze morts après l'annonce d'une nouvelle candidature de l'actuel président ont donné le ton.
La plupart des pays d'Afrique occidentale comme les chancelleries redoutent un embrasement. Ces tensions, c'est aussi le ressenti de la commission ad hoc qui, avec des représentants des institutions africaines et de l'ONU, s'est rendue en Côte d'Ivoire début octobre. Elle s'est dite « extrêmement préoccupée » par le climat qui règne et a condamné « les discours de haine aux relents communautaires ».
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