Publicité
Réservé aux abonnés

Le régime iranien dépassé par la catastrophe sanitaire

À Téhéran, dimanche, le Basij, une branche des gardiens de la révolution islamique, distribue des kits de protection contre le coronavirus. STRINGER/AFP

En Iran, troisième pays le plus frappé après la Chine et l’Italie, les religieux ont retardé pendant un mois la fermeture des sanctuaires, foyers de la contamination.

Malgré le virus qui continue de se répandre, Abdolfaz tient à fêter le Nouvel An iranien (Norouz) qui approche. «Je suis à mon dépôt dans le sud de Téhéran, je porte le masque, mais j’ai voulu être avec mes employés», affirmait dimanche après-midi cet industriel, à la tête d’une entreprise de 70 salariés, qui vend des panneaux luminaires. Depuis plus de trois semaines, ses deux filles ne sont pas sorties «de notre appartement même une heure», répond-il au téléphone.

Sa femme, qui a perdu un beau-frère de 31 ans, porte, elle aussi, un masque. «Mes fournisseurs chinois m’ont envoyé 450 masques que j’ai distribués à mes salariés et à leurs familles», ajoute Abdolfaz. «Nos autorités sont débordées, dit-il. Le gouvernement, frappé par les sanctions américaines, était déjà pauvre. La situation a empiré avec le virus.»

Prêt de cinq milliards de dollars auprès du FMI

L’Iran révolutionnaire n’a eu d’autre choix que d’abjurer certains de ses dogmes. Jeudi, la République islamique a sollicité un prêt de cinq milliards de dollars auprès du Fonds monétaire…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 84% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Le régime iranien dépassé par la catastrophe sanitaire

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
14 commentaires
    À lire aussi