Le monde en 2030 – Russie : l'inconnue Poutine

ÉPISODE 7. La Russie de Poutine revient en force sur la scène internationale. Pour mieux cacher ses faiblesses ? En partenariat avec Sciences Po Ceri.

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En 2024, l’ancien officier du KGB remettra en principe les clés du pouvoir puisque la Constitution l’empêche de briguer un troisième mandat consécutif. En principe…

En 2024, l’ancien officier du KGB remettra en principe les clés du pouvoir puisque la Constitution l’empêche de briguer un troisième mandat consécutif. En principe…

© Mikhail Klimentyev / Sputnik

Temps de lecture : 6 min

En Syrie, Vladimir Poutine est chez lui. Lors de sa visite le 7 janvier à Damas le président russe a pris soin de visiter la vieille ville, la cathédrale grecque-orthodoxe, la Grande Mosquée des Omeyyades, puis il a passé en revue ses troupes stationnées dans le pays depuis 2015, date de l'intervention militaire russe destinée à sauver le régime du dictateur syrien Bachar el-Assad.

Une opération, certes, menée au prix de bombardements massifs mais conclue avec succès et qui signe le grand retour de la Russie sur la scène internationale. Désormais, dans ce pays ravagé par huit ans de guerre civile, plus rien ne se décidera sans l'aval de Moscou. Et pour un long moment. « La Russie apparaît aujourd'hui comme le pivot des évolutions du Moyen-Orient », souligne Anne de Tinguy, chercheur au C...

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Commentaires (17)

  • Cricri de Be

    Vous dites que Poutine n'a attaqué personne depuis longtemps.
    Je pense que son rôle dans la crise de l'Ukraine a été prépondérant et constitue bien une attaque d'un pays tiers.
    Pour penser autant de bien de la Russie, vous en êtes peut-être originaire ?
    C'est bien et dans tous les cas cela excuse votre orthographe.

  • Cricri de Be

    La Russie a un PIB identique à l'Espagne et Poutine est écouté comme s'il dirigeait l'URSS de la grande époque.
    Au lieu de vouloir jouer dans la cour des grands il ferait mieux de veiller au bien-être du peuple qu'il dirige du main d'acier.

  • padua

    Pour donner l'illusion que Staline est un héros de l'ex-URSS. Lors de la prestroïka inaugurée par Gorbatchev, toutes les archives sur la période staliennne étaient ouvertes aux Historiens. Et les Russes découvraient avec horreur, les millions de victimes de l'univers concentrationnaire dans lequel Staline avait plongé la Russie. Des témoins de cet enfer avaient toute liberté de s'exprimer sur leurs années au goulag. Fidèle à lui-même. Ancien lieutenant-colonnel du KGB, qui a succédé à la sinistre Tchéka, instrument essentiel de la répression dans les mains de Staline, Poutine a transformé ce bourreau sanguinaire en héros. Aujourd'hui, l'accès aux archives de l'ère stalinienne est réduite au minimum. Les critiques ouvertes contre Staline sont prohibées à l'instar de toute critique contre Poutine et sa politique. Même Cyrille, le Patriarche de Russie, proche de Poutine, en avait rajouté une couche en demandant aux Russes que cessent les critiques contre Staline. C'était sauf erreur, en 2015. Depuis le matraquage officiel a fait son oeuvre.