INTERNATIONAL - C’est le quotidien australien Herald Sun qui a obtenu l’information. Selon le journal, les deux chercheuses Kylie Moore-Gilbert et Fariba Adelkhah, emprisonnées en Iran ont entamé une grève de la faim et de la soif la veille de Noël, le 24 décembre.
Dans une lettre sortie de prison à laquelle le quotidien a eu accès, les deux femmes annoncent démarrer “une grève de la faim stricte, refusant toute nourriture et toute boisson”.
“Tortures psychologiques”
L’Australienne Kylie Moore-Gilbert et la Française Fariba Adelkhah disent également “subir des tortures psychologiques, des violations répétées de [leurs] droits élémentaires”. La première, spécialiste du Moyen-Orient à l’université de Melbourne est détenue depuis est emprisonnée depuis septembre 2018 pour “espionnage au profit d’un pays tiers”.
La franco-iranienne Fariba Adelkhah, spécialiste de l’Islam chiite et directrice de recherches au Centre de recherches internationales de Sciences Po (CERI) est détenue dans la même prison d’Evin à Téhéran depuis le mois de juin. Elle avait été arrêtée avec l’un de ses collègues du même centre de recherches, le français Roland Marchal. La première est accusée d’espionnage et le second de “collusion contre la sécurité nationale”.
“Ils doivent être libérés sans délai”
Le Président de la République, Emmanuel Macron, a demandé à plusieurs reprises à l’Iran la libération des deux Français. Il jugeait leur emprisonnement “intolérable”. “Ils doivent être libérés sans délai”, demandait-il instamment, comme il l’avait déjà “dit au Président Rohani”, selon un message porté sur Twitter le 10 décembre.
L’Iran avait opposé une fin de non-recevoir à ses demandes. “Les Français ne doivent pas oublier que l’Iran est souverain et indépendant”, avait répondu le 11 décembre sur Twitter le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien. Abbas Moussavi.
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