Aux Philippines, un volcan entre en « éruption explosive », la population en alerte
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L’accusation d’espionnage contre la chercheuse Fariba Adelkhah a été levée mardi 7 janvier par les autorités iraniennes, a déclaré son avocat Saïd Dehghan à l’AFP, se réjouissant de l’abandon de ce chef d’accusation passible de la peine de mort.
En détention avec un autre chercheur
L’anthropologue franco-iranienne est détenue à la prison d’Evin en Iran depuis juin 2019 avec un autre chercheur français, Roland Marchal, spécialiste de la Corne de l’Afrique. Tous deux sont membres du Centre de Recherches internationales (CERI) de Sciences-Po Paris.
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Fariba Adekhah avait débuté une grève de la faim afin de protester contre son arrestation. Dans une lettre ouverte adressée au Centre pour les droits humains en Iran (CHRI), basé à New York, l’anthropologue française et une autre chercheuse américaine également incarcérée ont dit avoir subi une « torture psychologique » et dénoncé de « nombreuses violations de (leurs) droits humains fondamentaux ».
Le vendredi 27 décembre, le Quai-d’Orsay avait convoqué l’ambassadeur d’Iran à Paris pour dénoncer la détention « intolérable » de Fariba Adelkhah et de Roland Marchal. Emmanuel Macron s’était également indigné de la situation le 11 décembre dernier sur Twitter.
Fariba Adelkhah reste néanmoins poursuivie pour deux autres motifs, a indiqué Me Saïd Dehghan à l’AFP : « propagande contre le système » politique de la République islamique, et « complot contre la sûreté nationale ».