Luis Martinez: «L’armée algérienne décapite symboliquement le président»
Pour le spécialiste de l’Algérie Luis Martinez, l’armée, en lâchant Bouteflika, « prend la main par défaut ». « Elle n’a aucune envie d’aller dans la rue demain pour restaurer l’ordre et la sécurité. »
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GrandGrand fidèle du régime, le chef d’état-major de l’armée algérienne a scellé la rupture avec le cercle présidentiel en appelant mardi 26 mars à engager la procédure prévue par l’article 102 de la Constitution, quand le président de la République, « pour cause de maladie grave et durable, se trouve dans l’impossibilité totale d’exercer ses fonctions ». Spécialiste du Maghreb, auteur de plusieurs ouvrages, dont Violence de la rente pétrolière Algérie-Libye-Irak (Presses de Sciences-Po) et La Guerre civile en Algérie (Khartala), le politiste Luis Martinez réagit à ce dernier grand rebondissement dans un entretien à Mediapart.