2018/1918 : cent ans après, le monde en a-t-il fini avec la guerre ?

Soldats marchant dans le désert ©Getty - Frank Rossoto Stocktrek
Soldats marchant dans le désert ©Getty - Frank Rossoto Stocktrek
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A la fin de la semaine, la France commémorera le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, l'occasion pour le chef de l'Etat de se lancer dans un périple mémoriel. L'occasion de se pencher sur l'état du monde et sur les risques de conflit qu'il porte.

Avec

Référendum en Nouvelle-Calédonie :

Ce qui s’est passé hier est un déni de décolonisation... Ce référendum a provoqué la chose la plus grave et dangereuse : la coupure totale et absolue de la Nouvelle-Calédonie en deux communautés. Bertrand Badie.

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Le populisme :

Le propre du populisme, c’est de dépasser l’action programmatique, les constructions politiques, pour parler directement le langage qu’une partie que l’électorat attend… On voit, effectivement, depuis Trump, se déployer une diplomatie électorale, qui fait écho chez ceux qui ont voté pour lui. Bertrand Badie.

Le populisme se développe quand les médiations politiques échouent. Bertrand Badie.

Le paradoxe de tout cela, pour un internationaliste, c’est que le président de cette superpuissance est devenu le contestataire numéro 1 de la mondialisation. Il est passé du rôle de leader au rôle de contestataire numéro 1. Bertrand Badie.

Les mid-terms :

Il y a des tendances qui sont en train de s’afficher : une montée de la participation dans les derniers jours précédents l’élection. Les Etats-Unis, culturellement, sont un pays de forte abstention. Là, pour ces mid-terms, la tendance est contraire. Ce surplus de participation est-il un écho aux appels populistes ou une volonté d’endiguer cette démesure de la rhétorique trumpienne ? Bertrand Badie.

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